Nous avons vu comment Dieu nous montre dans notre conscience ce qui est bien et ce qui est mal à ses yeux.

Dans la présente leçon, nous verrons comment Dieu forme ses enfants à marcher dans l’obéissance.

Dieu juge ceux qui ne sont pas sauvés

Il semble parfois que les méchants s’en tirent bien et prospèrent même dans cette vie, tandis que les enfants de Dieu connaissent plusieurs épreuves et plusieurs problèmes. Dans le Psaume 73, le psalmiste s’est justement plaint de cette situation. Il a dit :

« Car je portais envie aux insensés, en voyant le bonheur des méchants. Rien ne les tourmente jusqu’à leur mort, et leur corps est chargé d’embonpoint. » (Psaume 73.3, 4)

Le psalmiste trouvait pénible de constater le bonheur des méchants jusqu’à ce que Dieu lui montre ce qui allait leur arriver. La Bible dit :

« Oui, tu les places sur des voies glissantes, tu les fais tomber et les mets en ruines. Et quoi ! en un instant les voilà détruits ! Ils sont enlevés, exterminés par une fin soudaine ! » (Psaume 73.18, 19)

La vérité présentée ici, c’est que les méchants seront finalement jugés pour leurs péchés dans le monde à venir. Ils prospèrent peut-être dans cette vie, mais ils ne pourront pas échapper au juste jugement de Dieu. Ils comparaîtront un jour devant le grand trône blanc où ils seront juges pour chaque péché qu’ils ont commis.

Dieu discipline ses enfants

Les enfants de Dieu ont un privilège que n’ont pas ceux qui ne sont pas sauvés. Ils se font discipliner par leur Père céleste.

Qu’est-ce que la discipline ? La discipline, c’est la formation qu’un père donne à son enfant. Un père ne discipline pas les enfants des autres, mais il accorde une attention spéciale à la formation de ses propres enfants.

Quand un père discipline son fils, il le forme pour qu’il devienne ce qu’il veut qu’il soit. Un bon père veut que son fils soit obéissant. Il veut qu’il dise la vérité. Il veut qu’il soit honnête. Il veut qu’il soit travailleur. Il veut qu’il soit poli et plein d’égards envers les autres.

Un bon père commence la formation de son fils à un très jeune âge et la poursuit jusqu’à ce qu’il atteigne la maturité. Jour après jour, il le discipline fidèlement et avec amour pour qu’il devienne ce qu’il veut qu’il soit.

Dieu discipline ses enfants en les enseignant

Dieu est un bon père. Il discipline ses enfants fidèlement et avec amour pour qu’ils deviennent ce qu’il veut qu’ils soient. Il les forme et les enseigne, afin qu’ils honorent son nom. Le Seigneur a fait la promesse suivante à ses enfants :

« Je t’instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre ; je te conseillerai, j’aurai le regard sur toi. » (Psaume 32.8)

C’est quand nous passons du temps avec Dieu dans sa Parole qu’il nous enseigne. Il nous enseigne aussi par les pasteurs et les prédicateurs. Il nous enseigne encore par l’exemple d’hommes et de femmes qui vivent vraiment pour le Seigneur. Tout au long de notre vie, nous devrions apprendre à connaître Dieu ainsi que ses voies.

Dieu discipline ses enfants par leurs circonstances

Dieu se sert de nos circonstances pour nous discipliner et pour nous faire devenir ce qu’il veut que nous soyons. L’histoire de Jacob dans l’Ancien Testament est un exemple de la manière dont Dieu se sert des circonstances pour discipliner ses enfants.

Jacob n’avait pas très bon caractère. Il était non seulement astucieux et fourbe, mais aussi cupide et malhonnête. Il essayait toujours de tirer profit des autres.

C’est par la tromperie qu’il a pris le droit d’aînesse de son frère. Il a aussi dupé son père. En fait, il s’arrangeait pour profiter de tous ceux avec qui il entrait en contact.

Dieu connaissait bien Jacob et il s’est occupé de lui.

Jacob était fourbe. Dieu l’a donc envoyé travailler pour son oncle Laban, qui était semblable à Jacob.

Jacob se mit alors à aimer Rachel, la fille de Laban, et voulut l’épouser, mais Laban exigea de lui qu’il travaille sept ans sous ses ordres pour pouvoir l’avoir pour femme. Jacob accepta avec joie. La Bible dit :

« Jacob servit sept années pour Rachel : et elles furent à ses yeux comme quelques jours, parce qu’il l’aimait. »

Quand les sept années furent accomplies, Jacob demanda sa fiancée. Laban prépara alors un grand festin de noces. Quand le festin fut terminé, Jacob se rendit compte qu’il s’était fait jouer. Laban lui avait donné Léa, sa fille aînée, au lieu de Rachel. Jacob n’avait pas épousé la bonne fille ! Il dut travailler sept autres années pour Rachel.

Pendant vingt ans, Jacob fut trompé par son oncle. Entretemps, Laban changea dix fois son salaire. Jacob quitta finalement le pays de Charan pour retourner chez lui. Au cours du voyage, Rachel tomba malade et mourut.

Plus tard, Joseph, le favori de Jacob, fut vendu comme esclave par ses frères, qui étaient jaloux de lui. Ils firent croire à leur père que Joseph s’était fait tuer par une bête sauvage. Jacob crut que Joseph était mort et il le pleura de nombreuses années.

Jacob avait trompé les autres et il fut trompé lui-même. Il connut problème après problème. Un jour, il s’écria : « C’est sur moi que tout cela retombe. » En fait, Dieu avait arrangé toutes ces circonstances pour le bien de Jacob. Par la discipline et le châtiment, Dieu voulait changer le caractère de Jacob.

À la fin, nous voyons un Jacob transformé. Celui qui avait commencé par être un fourbe était maintenant un prince avec Dieu. Il était aimable, humble et mûr. Il marchait avec Dieu. Même Pharaon, le plus puissant roi de la terre à cette époque, reconnut en Jacob un homme de Dieu. Pharaon se prosterna devant Jacob pour se faire bénir par lui.

Nous avons du « Jacob » en nous.

Nous avons tous en nous une grande partie de la nature de Jacob. Nous sommes égoïstes. Nous savons comment user d’astuce et même de tromperie pour avoir ce que nous voulons. Dieu doit donc nous discipliner.

Comment Dieu nous discipline-t-il ? Il nous discipline par nos circonstances. Dieu arrange toutes sortes d’événements pour nous enseigner ce qu’il veut que nous apprenions. Ce qui arrive à un enfant de Dieu n’est pas accidentel. Tout ce qui nous arrive est ordonné de Dieu ou permis par lui, et tout concourt à notre bien. La Bible dit :

« Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. » (Romains 8.28)

Beaucoup de choses qui nous arrivent ne semblent pas bonnes en elles-mêmes. Elles peuvent même être douloureuses et pénibles. Toutefois, la Parole de Dieu nous dit que nous pouvons savoir « que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu. »

Dieu discipline ses enfants en les châtiant

Si nous ne prenons pas garde à son enseignement ni à sa discipline, Dieu doit nous châtier. Le châtiment, c’est la « fessée » que Dieu nous administre. C’est une forme de discipline. Dieu nous châtie quand nous sommes désobéissants.

Le châtiment n’est pas la même chose que la punition. L’objet de la punition, c’est de faire souffrir une personne pour le mal qu’elle a fait, tandis que le but du châtiment, c’est d’aider quelqu’un à devenir une meilleure personne en la corrigeant.

Il y a une autre différence. Le châtiment doit être administré avec amour, mais pas la punition. Un père montre son amour pour son fils en le châtiant. La Bible dit :

« Celui qui ménage sa verge hait son fils, mais celui qui l’aime cherche à le corriger. » (Proverbes 13.24)

La signification du châtiment de Dieu

Quand Dieu doit nous châtier, nous sommes peut-être peinés de ce qui nous arrive et nous nous demandons peut-être : « Pourquoi cela m’arrive-t-il ? »

En regardant autour de nous, nous voyons peut-être d’autres personnes qui ont fait la même chose que nous, mais qui n’ont cependant pas les mêmes problèmes que nous. Nous nous demandons peut-être pourquoi. Nous pouvons même en venir à penser que Dieu ne nous aime pas ou qu’il est fâché contre nous, mais ce sont de fausses conclusions. Voyons maintenant la vraie signification du châtiment.

• Le châtiment est une preuve que nous sommes enfants de Dieu.

La première chose qu’il nous faut comprendre au sujet du châtiment, c’est que c’est une preuve que nous sommes enfants de Dieu. Dieu ne châtie pas ceux qui ne sont pas sauvés. Il ne châtie que ses enfants.

Cinq enfants jouaient dans une cour. Ils étaient couverts de boue. Une mère sortit tout à coup et donna la fessée à trois enfants en leur défendant de continuer de jouer à cet endroit. Un de ses enfants se plaignit en disant : « Pourquoi n’as-tu pas aussi donné la fessée aux autres ? »

« Parce qu’ils ne sont pas mes enfants », répondit la mère.

Vous demandez-vous pourquoi ceux qui ne sont pas sauvés font le mal et semblent s’en tirer sans problème, tandis que les enfants de Dieu qui font la même chose se font châtier ? La raison est simple : ceux qui ne sont pas sauvés ne sont pas les enfants de Dieu. Dieu ne châtie que ses enfants. Ceux qui ne sont pas sauvés seront punis pour leurs péchés dans la vie à venir, mais c’est ici-même que Dieu châtie ses enfants. Si Dieu vous châtie, cela prouve tout simplement que vous êtes son enfant. La Bible dit :

« Supportez le châtiment : c’est comme des fils que Dieu vous traite ; car quel est le fils qu’un père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des enfants illégitimes, et non des fils. » (Hébreux 12.7, 8)

• Le châtiment est une preuve de l’amour de Dieu.

La deuxième chose que nous devons comprendre au sujet du châtiment, c’est que c’est une preuve de l’amour de Dieu. Dieu ne nous châtie pas parce qu’il ne nous aime pas ou parce qu’il est fâché contre nous. Il nous châtie parce qu’il nous aime. La Bible dit :

« Car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils. » (Hébreux 12.6)

Quand nous nous rendons compte que nos épreuves et nos problèmes nous viennent de notre Père céléste, et que c’est par amour qu’il nous les envoie, cela change complètement notre attitude. Le psalmiste a dit :

« Heureux l’homme que tu châties, ô Eternel ! Et que tu instruis par ta loi. » (Psaume 94.12)

Comment devrions-nous recevoir le châtiment de Dieu ?

Dans sa Parole, Dieu nous dit comment nous devrions recevoir son châtiment. La Bible dit :

« [...] Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds pas courage lorsqu’il te reprend. » (Hébreux 12.5)

Dans ce verset, Dieu nous dit qu’il y a deux attitudes que nous devons avoir quand nous sommes châtiés.

Nous ne devons pas mépriser le châtiment du Seigneur.

Le mot « mépriser », de la façon dont il est utilisé dans ce verset, signifie « prendre à la légère ». La Bible nous dit ici que nous ne devons pas prendre à la légère le châtiment du Seigneur. Si Dieu nous châtie, nous devons le prendre au sérieux. Nous devons chercher à découvrir ce qu’il essaie de nous enseigner.

Malheureusement, beaucoup de chrétiens continuent de souffrir pendant des années sans essayer de comprendre ce que Dieu veut leur enseigner. Pourquoi ? Soit qu’ils ne se rendent pas compte que Dieu les châtie soit qu’ils ne le prennent pas au sérieux.

Notre Père céleste forme constamment ses enfants ; un grand nombre d’enfants de Dieu ne voient cependant pas sa main dans ce qui leur arrive. Ils pensent que ce n’est qu’accidentel ; ils ne se rendent jamais compte que Dieu se cache derrière ces circonstances. Ils ne se rendent pas compte que Dieu se sert de ces choses pour essayer de leur enseigner ses voies. Il est tragique qu’un chrétien ne discerne pas la main de Dieu dans ses circonstances. Il est également tragique de mépriser ou de prendre à la légère le châtiment de Dieu.

Une des premières attitudes qu’un enfant de Dieu doit acquérir, c’est de prendre au sérieux le châtiment du Seigneur. Nous ne voulons certainement pas dire que toute maladie ou tout accident est un châtiment du Seigneur, mais nous devrions porter attention à nos circonstances.

Quand quelque chose arrive, notre première question devrait être : « Qu’est-ce que cela signifie ? Est-ce que Dieu essaie de m’enseigner quelque chose ? Y a-t-il quelque chose dans ma vie qui ne lui plaît pas ? » Nous devons prendre au sérieux les agissements du Seigneur, sinon nous pourrions ne pas en tirer profit.

Nous ne devons pas non plus perdre courage quand Dieu nous reprend.

La Bible nous dit ici que nous ne devons pas trouver trop dur le châtiment de Dieu. Le prendre comme un coup de foudre contre nous c’est le contraire de le prendre à la légère.

Quand Dieu s’occupe de nous, nous pouvons devenir si découragé que nous avons envie de tout laisser tomber. Nous pouvons nous dire que nous ne sommes pas capables de vivre la vie chrétienne, mais Dieu nous dit de ne pas perdre courage. Il veut que nous sachions qu’il nous châtie parce qu’il nous aime et qu’il veut ce qu’il y a de mieux pour nous.

Le fruit paisible de justice

Que Dieu nous fasse voir que les épreuves, les difficultés et les châtiments qu’il nous envoie sont pour notre plus grand bien ! Il n’y a rien de tellement réjouissant dans le fait d’être châtié, mais si nous l’acceptons de la bonne manière, cela produira un précieux fruit dans notre vie. La Bible dit :

« Il est vrai que tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse, et non de joie ; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice. » (Hébreux 12.11)

Pour qui le châtiment produit-il « un fruit paisible de justice » ? « Pour ceux qui ont été ainsi exercés », pour ceux qui se soumettent au châtiment de Dieu.

Une des premières attitudes qu’un enfant de Dieu doit acquérir, c’est de prendre au sérieux le châtiment du Seigneur. Nous ne voulons certainement pas dire que toute maladie ou tout accident est un châtiment du Seigneur, mais nous devrions porter attention à nos circonstances.

David savait ce que c’était d’être châtié par Dieu. Il savait aussi ce que c’était de se soumettre à Dieu. Il n’a pas accusé Dieu de le traiter injustement. Il n’a pas gardé rancune contre lui. Il a plutôt été reconnaissant à Dieu pour sa fidélité. David a dit :

« Je sais, ô Eternel ! que tes jugements sont justes ; c’est par fidélité que tu m’as humilié. » (Psaume 119.75)

C’est ainsi que nous devrions recevoir le châtiment de Dieu. Nous devrions lui dire qu’il agit avec justice dans tout ce qu’il fait. Nous devrions être reconnaissants et apprendre la leçon qu’il nous enseigne. Nous devrions également nous rendre compte que Dieu se servira de nos expériences pour aider ceux qui viendront après nous. La Bible dit :

« C’est pourquoi, redressez les mains lassées et les genoux défaillants, et faites des sentiers droits à vos pieds, afin que ce qui est boiteux ne se dévoie pas, mais plutôt se guérisse. » (Hébreux 12.12, 13 Darby)

Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie que nous ne vivons pas pour nous-mêmes ; nous influençons aussi les autres. Les autres suivent nos pas. Si nous sommes désobéissants, nous faisons un sentier tordu et nous égarons les autres, mais si nous marchons dans l’obéissance au Seigneur, nous traçons un sentier droit que les autres pourront suivre.

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