en vertu d'un accord spécial avec
Vainqueurs
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Leçon 10 : Christ est ma Vie
Bonjour !
Qu’est-ce que la vie chrétienne ? Signifie-t-elle que Christ est au ciel et moi ici-bas, laissé à moi-même et m’efforçant de vivre pour lui ? Est-ce demander : « Qu’est-ce que Jésus ferait ? » et essayer de l’imiter ? Est-ce faire de mon mieux pour être bon et demander à Jésus de m’aider ?
Eh bien, non ! Ce n’est rien de tout cela. Être chrétien signifie que j’ai cru en Christ comme mon Sauveur. J’entretiens avec lui une nouvelle relation qui peut se traduire en deux phrases bien simples :
• Je suis en Christ.
• Christ est en moi.
Dans la Parole de Dieu, nous découvrons que nous sommes participants de la vie divine. Cela veut dire que nous partageons la vie de Christ. Je suis en Christ et Christ vit en moi par son Esprit.
Christ vit en moi.
À l’époque de l’Ancien Testament, le croyant parlait du Seigneur comme étant son secours :
« Le secours me vient de l’Éternel [...]. » (Psaume 121.2)
« J’ai constamment l’Éternel sous mes yeux : quand il est à ma droite, je ne chancelle pas. » (Psaume 16.8)
« Que ta main me soit en aide ! [...]. » (Psaume 119.173)
Dans ces versets, où se trouve le Seigneur ? Il est en dehors du croyant de l’Ancien Testament, veillant sur lui, le protégeant et lui accordant son secours. Toutefois, dans le Nouveau Testament, nous découvrons que Dieu vient vivre en nous. La Bible dit :
« [...] Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit: J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux [...]. » (2 Corinthiens 6.16)
Dieu, dans la personne de son Fils, est venu vivre dans les croyants. La Bible dit :
« [...] Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous ? [...]. » (2 Corinthiens 13.5)
Le cep et les sarments
Pour nous aider à comprendre la nouvelle relation qui existe entre le Seigneur Jésus et le croyant, Jésus s’est servi d’une illustration de la nature. Il a parlé d’un cep, en disant :
« Je suis le cep, vous êtes les sarments [...] » (Jean 15.5).
Le Seigneur Jésus est le cep, et les croyants, les sarments. Ainsi, quand « le cep » est mentionné, pensons au Seigneur Jésus, et quand « les sarments » sont mentionnés, pensons à nous-mêmes. Le cep et les sarments peuvent nous enseigner des vérités merveilleuses au sujet de la vie chrétienne.
• Le cep et les sarments sont un.
Ils partagent une seule vie. La même vie, la sève, qui coule dans le cep coule également dans les sarments. De cette illustration, nous pouvons comprendre que notre union avec Christ est une union vivante. Nous partageons une seule et même vie.
• Le sarment est dans le cep.
Quand nous considérons le cep et ses sarments, nous voyons que les sarments sont dans le cep. Nous comprenons par là que nous sommes en Christ. Nous avons déjà appris cette grande vérité que nous sommes en Christ, mais aujourd’hui nous voyons que nous sommes unis à lui dans une relation vivante.
Nous n’avons pas toujours été en Christ. Avant de croire en Christ comme notre Sauveur, nous étions dans la famille d’Adam. En fait, nous étions en Adam. Nous partagions sa vie et nous avions sa nature en nous.
Que s’est-il passé quand nous avons été sauvés ? Dieu nous a retirés d’Adam pour nous placer en Christ. Nous avons été coupés d’Adam et « greffés » en Christ.
Greffer un sarment consiste à le retirer d’un cep (pied de vigne) et à le joindre à un autre cep. En fait, le sarment est d’abord coupé d’un vieux cep. Puis, on fait une entaille dans le nouveau cep et on y ajuste le sarment que l’on enveloppe soigneusement. Bientôt, il se produit quelque chose de merveilleux. La vie du nouveau cep commence à couler dans le sarment. C’est ainsi que le sarment partage maintenant la vie du nouveau cep et commence à porter son fruit.
Par cet exemple de la viticulture, nous pouvons voir l’œuvre merveilleuse que Dieu a accomplie pour nous. Dieu nous a retirés d’Adam et nous a « greffés » en Christ. La Bible dit:
« Or, c’est par lui [Dieu] que vous êtes en Jésus-Christ [...]. » (1 Corinthiens 1.30)
Nous sommes maintenant unis au Seigneur Jésus d’une façon vivante. Il est notre nouveau cep, et nous sommes des sarments vivants en lui. En d’autres mots, nous partageons sa vie. La Bible dit que nous sommes devenus « participants de la nature divine [la vie de Christ] » (2 Pierre 1.4).
• Le cep est dans le sarment.
Non seulement le sarment est dans le cep, mais la vie même du cep, la sève, est dans le sarment. C’est ce qui maintient le sarment en vie et lui permet de porter du fruit.
Cela nous fait comprendre que non seulement nous sommes en Christ, mais que Christ est en nous. Nous avons la vie même de Christ en nous.
Le secret de la vie chrétienne
Le secret de la vie chrétienne, c’est que Christ est ma vie. Christ n’est pas en dehors de moi comme mon secours ; il vit en moi. L’apôtre Paul a dit :
« Car Christ est ma vie [...]. » (Philippiens 1.21)
Paul n’a pas dit : « J’essaie d’imiter Christ. » Il n’a pas dit : « Je vais faire tout mon possible et demander au Seigneur de m’aider. » Il a dit : « Car Christ est ma vie. » Christ ne veut pas être mon aide ; il veut être ma vie.
En voyant un sarment chargé de belles grappes, nous pourrions être tentés de lui demander : « Comment se fait-il que tu portes ces fruits magnifiques ? Quel est ton secret ? » Si le sarment pouvait parler, il nous dirait : « Mon secret est que la vie du cep coule en moi. Tout ce dont j’ai besoin se trouve dans le cep. Je dépends du cep pour toutes choses. »
Le Seigneur Jésus veut que nous tirions une leçon précieuse du cep et des sarments. Il est notre « cep », et nous sommes les « sarments » en lui. Tout ce dont nous avons besoin se trouve en Christ, et sa vie coule en nous.
Comment vivre la vie selon Christ
L’apôtre Paul est un des chrétiens les plus victorieux qui ait jamais vécu, et il nous a confié le secret de sa vie victorieuse. Voici ce qu’il a dit :
« J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. » (Galates 2.20)
Lisez ce verset tout haut. N’est-ce pas merveilleux ! Écrivez ce verset sur un bout de papier et répétez-le jusqu’à ce que vous le connaissiez par cœur. Voyons maintenant, d’après ce verset, les quatre étapes de la vie selon Christ.
Sachez que vous êtes mort avec Christ.
« J’ai été crucifié avec Christ. » C’est la manière de Dieu de régler le cas de mon ancienne vie. Dieu m’a placé en Christ sur la croix. Je suis mort avec Christ ; c’est là qu’a pris fin mon ancienne vie.
« Et si je vis. » Christ est ressuscité des morts, et je suis ressuscité avec lui. Je suis une nouvelle personne en Christ.
Sachez que Christ vit en vous.
« Christ qui vit en moi. » Cela est vrai pour chaque croyant. Que s’est-il passé quand je suis devenu chrétien ? Je « l’ai [Jésus-Christ] reçu » (Jean 1.12). Il est vraiment venu vivre en moi. Il vit en moi en ce moment même ! Rien ne pourrait être plus beau.
Débarrassez-vous de votre moi.
« Ce n’est plus moi qui vis. » Christ veut vivre sa vie en moi, mais un obstacle l’en empêche. Quel est-il ? C’est le moi ! Mon plus gros problème, c’est moi !
Quelle est la solution à ce problème ? La solution au problème du moi est de m’en débarrasser pour laisser la voie libre à Christ, afin qu’il puisse vivre sa vie en moi.
Dieu dit que le moi a sa place sur la croix, et Christ sur le trône de mon cœur. Je suis d’accord avec Dieu, et j’ordonne donc au Moi : « Tu ne gouverneras pas ma vie ! Christ est mon Sauveur et mon Roi ! C’est lui qui régira ma vie. »
Une petite fille appelée Carole avait reçu Christ comme son Sauveur à un très jeune âge. À 10 ans, elle aspirait à être une bonne chrétienne. Son papa passait beaucoup de temps avec elle à lui transmettre les enseignements de la Bible. Il lui a montré que le seul moyen d’avoir la victoire sur le péché et le moi, c’était d’accepter notre mort avec Christ et de permettre à Christ de vivre sa vie en nous.
Puis Carole a pris sa décision. C’était une décision qui a changé sa vie à jamais. Elle a écrit dans sa bible :
« Je suis vraiment morte avec Christ et j’ai laissé la vieille Carole sur la croix avec lui le 4 octobre. J’ai l’intention de vivre par sa vie et pour lui, le reste de mes jours. Non pas moi, mais Christ. »
Comptez sur la fidélité de Christ.
« Si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. »
Tout ce dont j’ai besoin se trouve en Christ. Dieu m’exhorte à ne m’inquiéter de rien. En fait, il me le commande : « Ne vous inquiétez de rien [...] » (Philippiens 4.6). Par moi-même, je m’inquiète et je ne peux donc garder ce commandement. Mais Christ vit en moi. Il accomplit pour moi ce que je ne peux faire pour moi-même. Il me suffit de compter sur lui, et il agit. Il est le Fidèle !
J’ai trouvé le secret de la vie. Quel est-il ? C’est de compter sur Christ qui vit en moi. « Ce n’est pas moi, mais Christ. » Je compte sur Christ pour tous mes besoins.
J’ai peut-être vécu sous l’emprise de la colère et, pendant des années, j’ai peut-être essayé d’en venir à bout. Maintenant, je remets ce problème à Christ, le Fidèle, qui vit en moi. Il s’en occupe, et le problème s’est envolé.
Une petite fille avait appris à surmonter la tentation. Quelqu’un lui demanda : « Comment surmontes-tu la tentation quand elle est là ? » Elle répondit : « Avant, quand le diable venait frapper à ma porte pour me pousser à faire quelque chose de mal, je me tenais derrière la porte en lui disant : "Surtout n’entre pas ! N’entre pas !" Mais il entrait quand même.
« Maintenant, quand le diable vient frapper à ma porte, je dis : "Seigneur Jésus, veuxtu s’il te plaît répondre à ma place." Quand le diable voit le Seigneur Jésus, il baisse la tête et répond : "Je regrette, j’ai frappé à la mauvaise porte." Puis il fait demi-tour et s’en va. »
Et si j’échoue ? Que dois-je faire alors ? Je dois confesser mon péché et le couvrir du précieux sang de Christ. Tout de suite après, je peux dire : « Seigneur Jésus, tu es toujours ma vie et ma victoire ; tu vivras ta vie victorieuse en moi. »
Mon ancienne vie a pris fin le jour où je suis mort avec Christ. Je suis une nouvelle personne en Christ. Maintenant, Christ est ma vie et ma victoire.
« Seigneur Jésus, j’ai vu dans la Parole de Dieu que mon ancienne vie a pris fin le jour où je suis mort avec toi. Je ne veux plus que mon moi gouverne ma vie. J’abandonne maintenant mon ancienne vie sur la croix où tu es mort pour moi.
« Je choisis maintenant de vivre par ta vie plutôt que par celle du moi. Dès ce jour, ce n’est plus moi qui vis, mais c’est Christ qui vit en moi. »