en vertu d'un accord spécial avec
Explorateurs Cours 2
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Leçon 7 : Mon ennemi « le MONDE »
Cher ami, chère amie,
Un chrétien est une personne qui a reçu le Seigneur Jésus comme son Sauveur et qui se trouve sur le chemin étroit menant au ciel. C'est merveilleux, certes, mais le chemin conduisant au ciel ne sera pas facile. En effet, nous avons trois ennemis terribles : « le monde », la chair et le diable. Considérons ensemble l'ennemi qu'on appelle « le monde ».
La Bible emploie le terme « monde » dans trois sens.
Premièrement, il peut désigner la terre, que Dieu a créée. (Voir Ps. 24.1.) La terre n'est pas notre ennemie.
Deuxièmement, il peut désigner les gens, comme dans Jean 3.16 : « Car Dieu a tant aimé le monde [...] ». Les gens ne sont pas nos ennemis.
Et troisièmement, 1 Jean 2.15 emploie ce terme pour avertir les chrétiens : « N'aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde [...] ». Ici, « le monde » se rapporte au système mondial que Satan dirige. Voilà notre ennemi ! C'est ce que nous voulons dire lorsque nous utilisons « le monde » dans la présente leçon.
Au commencement, Dieu avait confié à Adam le gouvernement du monde. Mais Adam a choisi de se rebeller contre Dieu et, en faisant cela, il s'est rangé du côté de Satan, se plaçant ainsi sous son autorité.
Le gouvernement du monde est passé des mains d'Adam aux mains de Satan. On voit donc qu'Adam a entraîné toute la race humaine dans le royaume de Satan et, par conséquent, sous la botte de ce dernier. Satan permet aux gens de diriger certaines choses dans le monde, mais en fait, c'est lui qui en est le vrai dirigeant. La Bible dit : « [...] le monde entier est sous la puissance du malin [de Satan] » (1 Jean 5.19).
Même si Satan avait la race humaine dans son royaume, il lui restait encore un problème à résoudre, à savoir comment garder les gens dans son royaume, car il existait un moyen de s'en échapper. En effet, ceux qui croyaient en Jésus pouvaient s'échapper du royaume de Satan.
Satan n'a pas du tout aimé cela, si bien qu'il a conçu un plan. Il a organisé les affaires de cette vie en « système mondial » fondé sur l'argent, les plaisirs coupables, la convoitise, l'égoïsme, l'avidité et l'orgueil. Dieu n'a rien à voir avec ces choses.
Satan dirige son système mondial impie et se sert des choses attrayantes de ce système pour tromper et détruire la jeunesse. Il entraîne les jeunes à consommer de la drogue, de l'alcool et du tabac. Satan se sert aussi de musique dégradante, de spectacles télévisés dégoûtants et de films de sexe pour instiller de mauvaises pensées chez les jeunes afin de les attirer dans des pratiques sexuelles illicites. Il convainc les adolescents de se rebeller contre leurs parents. Satan a plusieurs tours dans son sac pour détruire les enfants et les adolescents, et il veut te détruire ! La Bible dit que Satan rôde comme un lion rugissant « [...] cherchant qui il dévorera [détruira] » (1 Pierre 5.8).
Comment est le système mondial ? Il hait Dieu, il hait le Fils de Dieu et il hait le peuple de Dieu. Voilà pourquoi Dieu détruira un jour complètement le système mondial de Satan.
Notre monde actuel a été gâché par le péché, mais Dieu tient en réserve un nouveau « monde » pour ceux qui l'aiment. Ce nouveau monde s'appelle « le royaume du Fils bien-aimé de Dieu », et c'est le Seigneur Jésus qui en est le roi.
Étant donné que Jésus aime ceux qui croient en lui, il ne nous laissera pas dans le système mondial de Satan. La Bible dit que Christ « [...] s'est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous arracher du présent siècle mauvais, selon la volonté de notre Dieu et Père » (Galates 1.4).
La Bible me dit que, lorsque j'ai reçu le Seigneur Jésus comme Sauveur, Dieu m'a retiré du royaume des ténèbres de Satan et m'a transporté dans « le royaume de son Fils bien-aimé ». Je ne fais plus partie du système mondial de Satan. La Bible dit également ceci : « Rendez grâces au Père, qui [...] nous a délivrés de la puissance [le royaume] des ténèbres et nous a transportés [placés] dans le royaume de son Fils bien-aimé » (Colossiens 1.12,13).
Dans sa Parole, Dieu nous dit comment remporter la victoire sur le système mondial.
1. N'aime pas le monde.
Dieu ne veut pas que j'aime le monde ni les choses attirantes du monde. La Bible dit : « N'aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est point en lui » (1 Jean 2.15).
Le système mondial de Satan est ennemi de Dieu. Vous devez choisir si vous voulez être ami de Dieu ou ami du monde. Vous ne pouvez pas être les deux. La Bible dit : « [...] Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu » (Jacques 4.4).
2. Sépare-toi des gens incrédules.
Dieu veut que son peuple se sépare des incrédules et des matérialistes. Il dit : « [...] Sortez du milieu d'eux, et séparez-vous [...] et je vous accueillerai. Je serai pour vous un Père, et vous serez pour moi des fils et des filles [...] » (2 Corinthiens 6.17,18).
Dieu nous dit en fait : « Si vous vous gardez des péchés que commettent les gens de ce monde, je serai pour vous un Père, je vous aimerai et je prendrai soin de vous. » C'est bien mieux que d'être ami du système mondial de Satan.
3. Apprends à dire « Non ! »
Lorsque des gens essaient de t'entraîner à faire des choses que tu sais être mauvaises pour un chrétien, dis-leur carrément : « Je ne peux pas faire cela. Jésus est mon Sauveur et mon meilleur ami, et il n'aimerait pas que je fasse ce genre de choses. »
Peut-être certaines personnes vontelles se moquer de toi, mais secrètement, elles admireront ton courage. Et qui sait si un jour tu n'auras pas le privilège de les gagner à Christ.
4. Fais-toi des amis chrétiens.
Tu ressembleras à ceux que tu as choisis comme amis très proches. Si tu es un nouveau chrétien, il est probable que la plupart de tes amis ne sont pas sauvés. Cela veut dire que tu devras te faire de nouveaux amis, des amis qui aiment Jésus.
5. Rappelle-toi que Jésus est toujours avec toi.
Partout où tu vas, tu y emmènes Jésus. Quoi que tu regardes, Jésus le regarde avec toi. Quoi que tu écoutes, Jésus l'écoute aussi. Si tu l'aimes vraiment, tu ne feras pas des choses qui l'attristent.
1. Satan est le dirigeant invisible du système mondial impie qu'il a instauré, ce système qui hait Dieu, son Fils, le Seigneur Jésus, et son peuple.
2. Quand j'ai reçu le Seigneur Jésus comme mon Sauveur, Dieu m'a retiré du royaume de Satan et m'a placé dans le royaume de Christ.
3. Dieu veut que je me sépare des incrédules et des matérialistes. Je peux les aimer et m'efforcer de les gagner à Christ, oui, mais je ne dois en aucun cas vivre comme eux et faire les mauvaises choses qu'ils font.
« Père, je te remercie de ce que Jésus m'a délivré du système mondial de Satan. Je ne veux pas aimer le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Je veux t'aimer, toi, ainsi que ton Fils. C'est au nom de Jésus que je te prie. »
Chapitre 7
Le verset « Ce que vous demanderez »
Résumé du chapitre précédent :
Daniel n'a pas réussi à convaincre Charles de ne pas aller à la pêche avec Jacques et sa bande. Daniel est allé voir Paul à l'hôpital, et celui-ci lui a demandé s'il fallait qu'il aille dans une église pour recevoir Jésus comme son Sauveur.
Pensif, Daniel fronce les sourcils. Il est emballé de voir que Paul veut devenir chrétien et il lui répond : « Non, tu n'as pas besoin d'être dans une église pour être sauvé. D'après ce que ma tante Émilie m'a dit, les gens peuvent simplement prier et demander à Jésus de les sauver, peu importe où ils se trouvent. Veux-tu demander maintenant à Jésus de devenir ton Sauveur, Paul ? »
Paul fait oui de la tête. Puis, fermant les yeux, il commence à prier silencieusement : « Cher Jésus, je regrette toutes les mauvaises choses que j'ai faites. Je suis vraiment navré d'avoir été ... si ... méchant avec les enfants à l'école. S'il te plaît, pardonne-moi et viens dans mon cœur, et sois mon Sauveur. Et j'aimerais beaucoup que tu deviennes aussi mon meilleur ami, Jésus. » Paul s'interrompt un instant, puis ajoute : « Merci, Seigneur Jésus. Oui, mille fois merci. »
Quand Paul ouvre les yeux, ils pétillent de joie. « Les choses vont s'arranger maintenant, Daniel », dit Paul à ce dernier.
À ce moment, l'infirmière ouvre la porte et prévient Daniel que les heures de visite sont terminées. Elle l'invite à revenir une autre fois.
Sur le chemin du retour, Daniel passe voir Lucie. Elle bat des mains lorsque Daniel lui raconte la merveilleuse nouvelle au sujet de Paul. « Que je suis heureuse de lui avoir envoyé le cadre représentant le Bon Berger ! Je crois bien qu'il y est pour quelque chose, n'est-ce pas, Daniel ? »
« J'en suis sûr, lui répond Daniel. Il l'a beaucoup aimé et le tenait encore dans ses mains au moment où j'ai quitté l'hôpital. »
Le lundi matin, Daniel se sent mal à l'aise après les annonces. Le directeur exige les noms de ceux qui se sont introduits dans la propriété de M. Delcourt et qui y ont causé des dégâts. Puis, il continue, en disant : « M. Delcourt s'est montré fort généreux en nous permettant de tenir nos activités scolaires sur une grande bande de terrain de sa propriété située le long de la rivière. Ce privilège nous sera retiré si les coupables ne se font pas connaître. »
Un murmure de mécontentement général s'échappe des lèvres des élèves, tandis qu'ils se regardent les uns les autres avec consternation. Daniel lance un coup d'œil à Charles. À voir la raideur de son maintien, Daniel comprend que son ami a peur. Daniel est désolé pour lui et se demande ce qu'il pourrait bien faire pour aider Charles. Il prie tout bas : « Cher Jésus, montre-moi comment je peux aider Charles. »
Ce n'est qu'une fois l'après-midi venue que Daniel songe à un plan. Il n'est pas certain que cela marchera, mais il va essayer. Dès que l'école est finie, il se rue dehors aussi vite qu'il peut.
« Daniel », crie Charles, mais l'interpellé ne s'arrête pas, car la chose qu'il veut faire, il ne peut la faire que seul.
Il commence à faire nuit quand Daniel arrive enfin à la maison. Apercevant Lucie à la fenêtre, il lui fait signe qu'il ne pourra pas s'arrêter la voir. Une fois chez lui, Daniel est tellement fatigué que tout ce qu'il arrive à faire, c'est de s'asseoir et de manger. Sa mère lui demande où il est allé. Quand il le lui dit, elle lui lance un regard inquiet en lui disant : « Daniel, va te coucher dès que tu auras fini de souper. Et la prochaine fois, je te prie de ne pas t'éloigner de la maison sans m'en parler d'abord. »
« Je suis désolé, maman, répond Daniel. Je ne savais pas que ce serait si long. »
Quand il a fini de manger, Daniel sort pour aller ranger son vélo. Il est étonné de voir quelqu'un près du garage. « C'est moi, dit Charles à voix basse. Je suis venu te demander de ne révéler à personne les noms de ceux qui faisaient partie du voyage de pêche samedi. Tout le monde a promis de ne rien dire, sauf toi. J'ai essayé de t'attraper après l'école, mais tu ne m'as pas attendu. J'ai eu peur que tu ne racontes cette histoire à quelqu'un avant que je n'aie eu l'occasion de te parler. Tu n'as rien dit à personne, n'est-ce pas, Daniel ? » La voix de Charles est chargée d'inquiétude.
Daniel songe à ce qu'il va dire à Charles, quand celui-ci le saisit par le bras. « Daniel, demande-t-il, qu'est-ce qui ne va pas ? Pourquoi ne réponds-tu pas ? As-tu parlé à quelqu'un ? »
La voix de Daniel est calme quand il dit : « Oui, j'ai parlé à quelqu'un, Charles, mais ce n'est pas à la personne que tu penses. C'est... »
Charles l'interrompt furieusement : « Tu es allé le dire ? C'est donc ainsi qu'agit un chrétien : dire du mal de ses amis ! Je te déteste, Daniel. Nous ne serons plus jamais amis. Et je ne deviendrai jamais, jamais chrétien maintenant. »
Avant que Daniel puisse arrêter Charles, celui-ci prend ses jambes à son cou et se lance dans la rue à l'aveuglette.
Quand Daniel se lève le matin suivant, il se rappelle la colère que Charles a piquée la veille au soir. Ses paroles : « Je ne deviendrai jamais, jamais chrétien maintenant » continuent de résonner à ses oreilles. Daniel s'habille, puis se met à lire sa bible. En lisant le passage de Jean 16.23, il se lève d'un bond, tout excité. « Génial ! » s'exclame Daniel, lorsqu'il relit le verset tout haut : « [...] ce que vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon nom. »
Daniel décide de répéter ce verset plusieurs fois, jusqu'à ce qu'il soit capable de le réciter sans devoir regarder. « [...] ce que vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon nom. » Je sais ce que je vais faire, se dit Daniel. Je vais appeler ce verset mon verset « Ce que vous demanderez », et je vais l'utiliser tout de suite.
Que va faire Daniel avec son verset « Ce que vous demanderez » ?
À qui Daniel a-t-il raconté l'histoire de la pêche ? Est-ce que Daniel et Charles redeviendront un jour des amis ?
Les aventures de Daniel continuent dans la prochaine leçon.
Regardons d'abord ce que ce commandement ne veut pas dire. Il n'interdit pas de tuer des animaux pour se nourrir. Il n'interdit pas de tuer quelqu'un pour cause de légitime défense. Il n'interdit pas de mettre quelqu'un à mort légalement pour avoir tué une personne. Dieu lui-même a institué la peine de mort pour ceux qui assassinent des personnes. Il a dit : « Si quelqu'un verse le sang de l'homme [tue un homme], par l'homme son sang sera versé [...] » (Genèse 9.6).
Le sixième commandement veut dire : « Tu ne commettras pas de meurtre. » Très peu de personnes ont, il est vrai, assassiné une autre personne, mais Dieu dit que si nous haïssons quelqu'un, nous sommes coupables d'avoir enfreint ce commandement.
La Bible dit que le péché de meurtre commence dans le cœur. Jésus a dit : « Car c'est du dedans, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les débauches, les MEURTRES » (Marc 7.21).
Dieu sait ce qu'il y a au fond de notre cœur. Il sait ce que nous pensons. La Bible dit : « Quiconque hait son frère est un meurtrier [...] » (1 Jean 3.15).
Au commencement, Dieu a créé un seul homme et une seule femme. Ils étaient dédiés l'un à l'autre pour la vie. Le commandement de Dieu pour le mariage, c'est un homme et une femme dédiés l'un à l'autre pour la vie.
Dieu a donné à l'être humain le sexe, à la fois comme moyen d'engendrer une descendance et comme source de plaisir. Au moyen des rapports sexuels, le mari et sa femme sont en mesure d'exprimer de la façon la plus totale leur amour l'un pour l'autre. C'est une des grandes bénédictions et un des grands privilèges du mariage.
C'est pour protéger la bénédiction du mariage que Dieu a donné le septième commandement—« Tu ne commettras point d'adultère. » Ce commandement interdit toute impureté sexuelle. L'adultère, c'est le fait, pour une personne mariée, d'avoir des rapports sexuels avec une personne autre que son époux (ou son épouse). La fornication, c'est le fait, pour un homme et une femme qui ne sont pas mariés, d'avoir des rapports sexuels ensemble. Tant l'adultère que la fornication sont des actes que Dieu condamne au même titre que tous les autres péchés sexuels.
Dieu ne regarde pas seulement à nos actions, mais également à nos pensées et aux intentions de notre cœur. Pas besoin de commettre l'acte de fornication pour être coupable d'avoir enfreint ce commandement.
Copyright © 2006 Parole-par-Poste, Charny (Québec), Canada. Traduit en français avec autorisation. Citations extraites de la Bible, traduite par Louis Segond Révision NEG—1979 Copyright © Société Biblique de Genève, CP, CH-1211 Genève. Avec permission.
