Les enfants sont à l’école du dimanche et écoutent l’histoire biblique que leur raconte leur monitrice, Mlle Masson. L’histoire parle d’un homme malade qui voulait voir Jésus. Comme il ne pouvait pas marcher, ses amis l’ont amené à Jésus dans son lit. « Quand Jésus a vu leur foi, raconte Mlle Masson, il a dit à l’homme malade : "Prends courage, mon enfant, tes péchés sont pardonnés." »

« Est-ce que Jésus a guéri cet homme ? » demande Isabelle.

« Oui, répond Mlle Masson. Jésus a ordonné à l’homme de se lever, de prendre son lit et de retourner dans sa maison. Et l’homme a fait cela, parce que Jésus l’avait guéri. Mais Jésus avait fait pour cet homme quelque chose d’autre, quelque chose de bien plus important que guérir son corps. Pouvez-vous me dire ce que c’est ? »

« Je crois que je sais, dit Marc, en levant la main. Jésus a pardonné les péchés de cet homme. »

Mlle Masson fait oui de la tête. « C’est juste. Et c’est pour cela que Jésus a exhorté l’homme à prendre courage. Jésus voulait qu’il soit heureux, parce que ses péchés étaient pardonnés. Quand nous recevons Jésus comme notre Sauveur, il pardonne nos péchés et remplit notre cœur de joie. Il désire nous voir joyeux et reconnaissants, peu importe ce qui arrive. La Bible dit : "Rendez grâces en toutes choses, car c’est à votre égard la volonté de Dieu […]" (1 Thessaloniciens 5.18). »

« Même quand nous sommes malades ? » demande Pierre.

Mlle Masson sourit : « Oui. Nous pouvons être trop malades pour avoir le goût de jouer ou de rire, mais nous pouvons encore éprouver une joie au fond du cœur parce que Jésus est notre Sauveur.

« Quand les choses vont mal ou que des problèmes surgissent, nous n’avons pas à être de mauvaise humeur ou tristes. Jésus a promis d’être à nos côtés dans les moments difficiles. Il nous aidera et veillera sur nous. C’est pourquoi, Dieu nous dit dans la Bible qu’il veut que ses enfants lui fassent confiance et soient heureux. »

« Je chante, quand je suis heureuse », dit Isabelle à sa monitrice.

« Très bien, dit Mlle Masson. Notre verset à mémoriser aujourd’hui nous dit d’être heureux et de chanter en présence du Seigneur : "Servez l’Éternel avec joie ; venez avec allégresse en sa présence !" (Psaume 100.2). »

Les enfants apprennent le verset, puis vient l’heure de rentrer à la maison.

« N’oubliez pas notre pique-nique samedi », leur rappelle Mlle Masson.

« Nous ne l’oublierons pas », promettent les enfants.

Marc et Isabelle sont tout excités à l’idée d’un pique-nique. Ils ont du mal à contenir leur impatience.

Mais le samedi matin suivant, quand Isabelle se lève et jette un coup d’oeil par la fenêtre, elle se met à pleurer. « Marc », sanglote-t-elle en se ruant dans la chambre de son frère, « il pleut ! Le pique-nique est à l’eau ! »

Courant à la fenêtre, Marc aperçoit le ciel sombre et gris ; puis il voit la pluie couler à torrents. « Pluie, va-t-en ! S’il te plaît, va-t-en ! » dit-il.

Le garçon sent la colère monter en lui, lorsque tout à coup il se rappelle quelque chose. « Isabelle, tu te souviens de la leçon de dimanche dernier ? Jésus veut que nous lui fassions confiance et que nous soyons joyeux, peu importe ce qui arrive. »

« Comment pouvons-nous être joyeux quand notre pique-nique est gâché ? » demande Isabelle.

« Je ne sais pas, répond Marc, perplexe. Allons le demander à maman. »

Quand maman entend leur question, elle dit : « Vous pouvez encore être joyeux, parce que Jésus est votre Sauveur et qu’il vous aime beaucoup. C’est une réalité qui ne changera jamais. La Bible affirme : "[…] celui qui se confie en l’Éternel est heureux" (Proverbes 16.20). Vous pouvez être joyeux pour la pluie qui arrose les jardins et les champs, qui en ont besoin. Et vous pouvez vous réjouir pour une belle maison bien chaude où vous pouvez jouer jusqu’à ce que la pluie cesse. »

« Peut-être Jésus arrêtera-t-il la pluie, si nous le lui demandons », dit Marc.

« Peut-être, répond maman. Mais s’il ne le fait pas, rappelez-vous qu’il sait toujours ce qu’il y a de mieux pour nous. »

Mais la pluie n’arrête pas de tomber. Toute la matinée, les enfants jouent à l’intérieur. Après le repas, le téléphone sonne, et maman appelle les enfants.

« Votre oncle Jean vient de téléphoner, dit-elle. À cause de la pluie, il ne peut pas travailler dans les champs aujourd’hui. Il veut savoir si vous et votre classe aimeriez avoir votre pique-nique dans sa grange. Il sera présent pour veiller à ce que personne ne se fasse mal. »

« Youpi ! » s’exclame Isabelle, en sautant de joie.

« Téléphone à Mlle Masson, vite ! » dit Marc, les yeux brillants d’excitation. En un rien de temps, deux voitures pleines d’enfants qui chantent à tue-tête sont en route pour la ferme.

Ils ont tôt fait de se lancer à qui mieux mieux dans le foin odorant et s’amusent follement pendant un long moment. Quand, enfin, ils commencent à se fatiguer, leur monitrice ouvre le panier à pique-nique.

« C’est le meilleur pique-nique que nous ayons jamais eu, dit Isabelle à Mlle Masson. Je regrette d’avoir pleuré ce matin en voyant la pluie. »

« C’est à cause de la pluie qu’oncle Jean était à la maison et a pu nous laisser jouer dans sa grange, dit Marc. Je suppose que Dieu savait ce qui allait se passer quand il a envoyé la pluie, n’est-ce pas ? »

« Oui, je suis sûre que Dieu savait tout cela, dit Mlle Masson. Voilà pourquoi il vaut mieux lui faire confiance et ne pas cesser d’être joyeux, même quand on ne peut pas toujours comprendre ce qui arrive. Rappelez-vous que la Bible dit : "[...] celui qui se confie en l’Éternel est heureux" (Proverbes 16.20). »

« CELUI QUI SE CONFIE EN L’ÉTERNEL EST HEUREUX », répètent en chœur les enfants. Ils en font un refrain et le chantent et rechantent sur le chemin du retour. Ils veulent se rappeler ces paroles pour toujours.

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Apprends ce verset par cœur :

Un vélo tout neuf… un grand chien noir… et un genou écorché… Tout cela dans la prochaine leçon !

Doigt n° 5 : J’AI LA VIE ÉTERNELLE

Dans notre dernière leçon, nous avons vu qu’un des voleurs qui avait été crucifié avec Jésus a demandé au Seigneur d’être son Sauveur, et il a été sauvé. Quand tu reçois Jésus comme ton Sauveur, toi aussi, tu es sauvé.

Si tu as reçu le Seigneur Jésus comme ton Sauveur, pointe vers ton petit doigt et dis : « J’ai la vie éternelle. »

Tu te demandes peut-être : « Comment puis-je SAVOIR que j’ai la vie éternelle ? » Tu peux savoir que tu as la vie éternelle, parce que DIEU DIT QUE TU L’AS. La Bible affirme : « Celui qui a le Fils a la vie […] » (1 Jean 5.12).

Si Jésus est dans ton cœur, alors tu as la vie éternelle, car Dieu le dit dans sa Parole. En effet, la Bible dit : « Celui qui a le Fils a la vie »—LA VIE ÉTERNELLE !

Maintenant, pointe ton petit doigt et dis : J’AI LA VIE ÉTERNELLE. La Bible dit : « Celui qui a le Fils a la vie [...] » (1 Jean 5.12).

Regarde encore ta main et laisse-la te raconter l’histoire du grand salut de Dieu. Pointe chaque doigt et répète l’histoire en n’oubliant pas de répéter aussi les versets bibliques.

Dans la prochaine leçon, tu apprendras à raconter cette merveilleuse histoire à d’autres.

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