en vertu d'un accord spécial avec
Belles Histoires cours 2
en vertu d'un accord spécial avec
Leçon 7 : Moi d’abord !
« Youpiii… ! » crie Marc à tue-tête en voyant son père sortir un vélo tout neuf de la voiture. « Il est pour moi ? »
« Il est pour vous deux, dit papa. Vous devez le partager. »
« Moi d’abord , s’impatiente Isabelle. Dépêche-toi, papa, apprends-moi à rouler. »
Marc tient fermement le guidon. « Je suis l’aîné, Isabelle. C’est donc moi qui devrais l’essayer le premier. »
« Non, les filles d’abord », s’entête Isabelle en tirant sur le guidon. « Est-ce que je ne peux pas être la première, papa ? » supplie-t-elle.
Papa prend le vélo et l’appuie contre le mur. Puis il dit : « Mes enfants, il y a dans la Bible un verset qui dit : "Par amour fraternel, soyez pleins d’affection les uns pour les autres ; par honneur, usez de prévenances réciproques" (Romains 12.10). »
« Que veut dire "usez de prévenances réciproques" ? » demande Isabelle.
« Cela veut dire faire passer l’autre personne avant soi, explique papa. Le verset nous dit que nous devrions être gentils et aimables envers les autres en les laissant être les premiers. »
« Oh ! dit Marc. D’accord, Isabelle, tu peux rouler la première. »
Isabelle réfléchit, puis regarde son frère et secoue la tête. « Je ne sais pas encore rouler. Je suppose que je fais mieux de te regarder pendant un moment, ensuite papa peut m’aider. »
Papa sourit, puis dit : «Vas-y, Marc. »
Marc saute rapidement sur le vélo et commence à faire l’aller-retour sur le chemin de la propriété. Puis il descend l’allée qui donne sur l’arrière. Il avait déjà appris à rouler sur le vélo de son ami Pierre, mais maintenant il y prend vraiment plus de plaisir. Enfin, il a un vélo bien à lui !
Quelques minutes plus tard, Marc reparaît, et papa aide Isabelle à monter sur le vélo. Avec l’aide de son papa, Isabelle apprend très vite à rouler, et les enfants se passent le vélo à tour de rôle, jusqu’à l’heure du coucher.
Le lendemain matin, Isabelle se réveille très tôt et se rappelle le vélo tout neuf. Se glissant hors du lit, elle s’habille en silence. Si elle se dépêche, elle pourra faire un tour de vélo avant que Marc se lève. Elle pourra rouler tant qu’elle le veut !
Isabelle sort le vélo de la remise et se met à faire l’aller-retour sur le chemin de la propriété. Quel plaisir ! Mais soudain, un gros chien noir bondit vers elle en aboyant très fort. Isabelle tremble de peur, et, en voulant faire demi-tour, fait une fausse manœuvre. Le vélo se renverse et Isabelle se retrouve par terre.
Au même moment, Marc sort de la maison en courant. « Qu’est-ce que tu fais ? crie-t-il. As-tu abîmé notre vélo ? »
« J … je … je ne sais pas. » La voix d’Isabelle tremble, tandis qu’elle essuie ses larmes. « Ce gros chien m’a fait peur, je suis tombée et j’ai écorché mon genou. Je vais demander à maman d’y mettre un pansement. »
Marc chasse le chien, puis examine le vélo. « Le guidon est tordu, dit-il. Papa peut sûrement le redresser. Je vais lui apporter le vélo. »
Quand papa a fini de redresser le guidon, tout le monde passe à table pour le petit déjeuner. Pendant qu’ils mangent, Isabelle raconte à la famille ce qui est arrivé. « Je voulais rouler toute seule, papa. Était-ce mal ? » demande-t-elle.
« Il n’y a rien de mal à vouloir faire quelque chose tout seul, répond papa, mais tant que tu ne seras pas capable de bien maîtriser le vélo, je ne veux pas que tu roules toute seule, Isabelle. »
« Comment se fait-il que tu sois sortie si tôt, demande maman. As-tu pensé à lire ta bible et à prier ce matin ? »
Isabelle baisse la tête. « Non, je l’ai oublié, reconnaît-elle. Je suis vraiment désolée, maman. »
« Hier, dit papa, nous avons parlé de faire passer les autres avant nous-mêmes.
« Mais cela est difficile à faire, si nous oublions de mettre Dieu en premier. Nous devrions donner à Dieu la première place dans notre cœur, dans notre temps et dans notre argent, autrement dit : DANS TOUT. »
Marc semble perplexe. « Comment Isabelle et moi pouvons-nous accorder la première place à Dieu si nous utilisons le vélo à tour de rôle ? » demande-t-il.
« Voici comment, répond papa. La Bible dit : "Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu." Cela veut dire que nous devrions aimer Dieu plus que tout et lui accorder la première place dans notre vie. Quand nous agissons ainsi, nous voulons lui plaire en étant gentils envers les autres et en les faisant passer avant nous. »
« Quand nous lisons la Bible et que nous prions le matin, est-ce que nous accordons à Dieu la première place dans notre temps ? » demande Isabelle.
« Oui, c’est une bonne façon, répond maman. Voici un verset qui vous aidera : "Ô Dieu ! tu es mon Dieu, je te cherche [...]" » (Psaume 63.2).
Isabelle aime ce verset. « Je vais l’écrire sur une feuille de papier et le placer dans ma chambre, dit-elle. Il m’aidera à me rappeler cette précieuse leçon. »
« Moi aussi », dit Marc.
« Il est l’heure de notre lecture biblique en famille », dit papa. Il lit le chapitre 14 de l’Évangile selon Luc.
On y parle de Jésus, qui enseignait aux gens à ne pas être égoïstes. « Ainsi, il leur disait que lorsqu’ils étaient invités à un mariage, ils ne devaient pas être égoïstes et orgueilleux, ni choisir les premières places. En faisant cela, ils risquaient de se faire demander par le maître de maison de céder leur place à quelqu’un de plus important. Et alors ils se sentiraient honteux.
« Jésus leur suggérait de prendre toujours les dernières places, car si le maître de maison survenait et qu’il leur assignait une meilleure place, ils seraient heureux. Jésus voulait que les gens apprennent à faire passer les autres avant eux. »
« C’est comme le verset "usez de prévenances réciproques" », dit Marc.
« Oui », dit papa.
« Voici un petit poème que vous pouvez apprendre, dit maman. Il vous aidera à vous rappeler qui doit être premier :
« Dans ma vie, Jésus sera toujours le premier,
Lui qui est mort pour me libérer.
Puis, pour les autres, je vivrai.
Et, en dernier, à moi je penserai. »
Les deux enfants chantent le petit poème, tout en écrivant les mots du Psaume 63.2. Ensuite, ils courent dehors jouer avec leur nouveau vélo.
Apprends ce verset par cœur :
Laisse ta main raconter cette histoire aux autres
Tu as maintenant appris l’histoire que ta main veut raconter.
Revoyons tous les doigts. Lève la main et commence par le pouce, jusqu’à ce que tu arrives au petit doigt. Dis l’histoire à haute voix.
J’AI PÉCHÉ. « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3.23).
DIEU M'AIME. « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3.16).
JÉSUS EST MORT POUR MOI. « […] Christ est mort pour nos péchés [...] » (1 Corinthiens 15.3).
JE LE REÇOIS DANS MON CŒUR. « Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle [la lumière = le Seigneur Jésus-Christ] a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu » (Jean 1.12).
J'AI LA VIE ÉTERNELLE.« Celui qui a le Fils a la vie […] » (1 Jean 5.12).
Maintenant que tu connais cette histoire, tu peux la raconter à tes amis. C’est une façon de les aider à recevoir le Seigneur Jésus comme leur Sauveur. Une autre façon de les aider, c’est de leur parler de ces leçons.
