Marc et Isabelle jouent dans la cour en avant, quand tout à coup ils entendent des cris. Se ruant vers la barrière, ils voient filer comme une flèche Luc Forget, poursuivi par une bande d’enfants qui le huent et lui crient après : « Luc est méchant, méchant, méchant, hou ! hou ! hou ! »

« Oh ! Regarde ! s’exclame Isabelle. Ils poursuivent Luc. »

« C’est bien fait pour lui, dit Marc. C’est vrai qu’il est méchant. »

« Je sais, admet Isabelle, mais je suis désolée pour lui … enfin, un petit peu. »

« Pas moi, répond Marc. Hier, Luc m’a envoyé par terre et je me suis écorché le genou. Il est toujours en train de pourchasser quelqu’un et de lui faire mal. Viens, et allons crier avec les autres. »

Isabelle secoue la tête. « Non ! N’y allons pas. »

Marc hausse les épaules. « D’accord », dit-il.

Ils regardent en silence, tandis que Luc et la bande bruyante passent à toute vitesse. Luc a le visage rouge et le regard mauvais. Des larmes lui coulent sur les joues.

Marc et Isabelle rentrent en courant dans la cuisine. Ils racontent à leur maman ce qui se passe.

« Je suis contente que vous n’ayez pas crié après lui et que vous ne l’ayez pas poursuivi, dit maman. Luc est nouveau dans la rue et il a besoin d’un ami. »

« Mais, maman, proteste Marc, personne ne pourrait être l’ami de Luc. La semaine dernière, il a envoyé par terre son propre frère et lui a fait mal. Il nous frappe, alors que nous ne lui avons rien fait. Il veut être notre ennemi, pas notre ami. »

« Il peut se comporter comme un ennemi, dit maman, mais quand il agit ainsi, rappelez-vous que le Seigneur Jésus nous a dit comment nous devons traiter nos ennemis. On trouve cela dans Luc 6.27 et 28. Allez chercher vos bibles et lisez-moi le passage. »

Les enfants lisent ensemble : « […] Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous maltraitent. »

« Que veut dire maltraiter ? » demande Isabelle.

« C’est quand une personne t’insulte, ou est méchante ou cruelle envers toi », explique maman.

Marc relit le verset. « Quand des gens nous haïssent, je ne vois pas comment on peut les aimer et leur faire du bien », dit-il.

« Mes enfants, vous souvenez-vous de l’histoire de Joseph ? Il n’était encore qu’un jeune garçon quand ses frères ont commencé à le haïr et à le maltraiter. »

« Je m’en souviens, répond Isabelle. Ses frères lui ont arraché sa belle tunique, et ils ont jeté Joseph dans un puits. »

« Plus tard, ils l’en ont sorti et l’ont vendu comme esclave, ajoute Marc. De longues années se sont écoulées avant que Joseph ne revoie son père et ses frères. »

« Oui, dit maman. Et quand il a revu ses frères, il n’a pas cherché à se venger de leur méchanceté. Au lieu de cela, il leur a pardonné, il leur a donné de la nourriture et a pris soin d’eux pendant toutes les années de famine. Mais il y a quelqu’un d’autre qui avait beaucoup d’ennemis cruels. Et malgré leur méchanceté et leur dureté à son égard, il a continué de les aimer et de les aider. Il est même mort pour eux. »

« C’était Jésus, n’est-ce pas ? » demande Isabelle.

Maman hoche la tête. « Oui, Jésus aimait ses ennemis. Il était bon envers eux et priait pour eux. Jésus veut que vous fassiez cela pour Luc. La Bible dit : "Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ". » (Éphésiens 4.32)

Marc et Isabelle se regardent. « Nous essaierons », promettent-ils. Et au cours de la semaine suivante, ils prient chaque soir pour Luc et chaque jour, ils essaient d’être gentils avec lui.

Le samedi, Pierre vient trouver les enfants pour les inviter à fêter son anniversaire de naissance. « Oh ! chouette ! », s’écrie Isabelle. « J’aime les fêtes. »

« Est-ce que tous les enfants de notre rue sont invités ? » demande Marc.

Pierre fait oui de la tête. « Bien sûr ! Sauf Luc. Il est trop méchant. »

« Oh la la ! dit Isabelle. Jésus dit que nous devons aimer les méchants et être bons envers eux. » Marc s’empresse d’aller chercher sa bible et il montre les versets à Pierre.

« Eh bien, dit celui-ci lentement, je suppose que Luc peut venir. Maman m’avait demandé de l’inviter, mais je n’ai pas voulu. »

« Si tu veux, je t’accompagnerai chez lui », lui offre Marc.

Quand les garçons demandent à Luc de venir à la fête, il les regarde d’un air ébahi.

« Oh ! Vous ne le voulez pas vraiment, n’est-ce pas ? » marmonne-t-il.

« Oui, nous le voulons, dit Marc. Nous voulons être tes amis. »

« Ah ? répond Luc. Mais les autres enfants vont me traiter de tous les noms. »

« Ils ne le feront pas si tu ne leur fais pas de mal », lui dit Pierre.

« D’accord, je crois bien que je viendrai », répond Luc.

Cet après-midi-là, tous les enfants jouent à des jeux et font la course. Dans une des courses, Marc et Luc se trouvent côte à côte. Luc pousse Marc pour le faire tomber, mais n’y réussit pas ; bien au contraire, Marc court plus vite encore et gagne la course.

« Voici ta récompense, Marc », dit la maman de Pierre. Elle remet à Marc un petit poney brun en plastique qui semble gambader.

« Oh ! Comme il est beau ! s’exclame Luc en lorgnant le poney. J’aimerais bien en avoir un pareil. »

Pendant un bon moment, Marc serre le petit poney entre ses mains. Il pense à Jésus, qui a toujours été bon envers ses ennemis. Et il se rappelle combien Joseph a été bon envers ses méchants frères.

Puis il tend le poney à Luc. « Tu peux l’avoir, Luc », dit-il.

« Tu es sérieux ? » demande Luc, tandis qu’un large sourire se dessine sur son visage.

« Oh ! Merci, Marc ! » Puis il ajoute : « Je suis désolé de t’avoir poussé. Je ne le ferai plus. »

Quand Marc et Isabelle rentrent à la maison, ils racontent à maman tout ce qui s’est passé à la fête. « Comment s’est comporté Luc ? » demande-t-elle.

« Il a été gentil, jusqu’au moment où il a poussé Marc pendant qu’ils participaient à une course, dit Isabelle, mais, malgré cela, Marc a gagné. Et sais-tu ce que Marc a fait, maman ? Il a donné son prix à Luc. C’était un beau petit poney. »

Maman adresse à Marc un sourire spécial. « Bravo, Marc », dit-elle.

Marc est heureux. « Je suis content d’avoir appris comment traiter mes ennemis, dit-il. Je crois que Luc et moi, nous serons des amis maintenant. Il viendra peut-être à l’école du dimanche et apprendra à connaître Jésus aussi. »

« Peut-être que oui, répond maman. Je continuerai de prier pour lui. »

« Nous aussi, nous continuerons de prier pour lui », s’empressent de dire Marc et Isabelle.

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Apprends ce verset par cœur :

La prochaine leçon : La pluie gâche le pique-nique et… Devine ce qui se passe ???

Doigt n° 4 : JE LE REÇOIS DANS MON CŒUR

Les trois doigts que tu vois dans l’illustration nous rappellent les trois croix dressées sur une colline à l’extérieur de Jérusalem. Le Seigneur Jésus était cloué sur celle du milieu. Le doigt du milieu, c’est-à-dire mon majeur, me rappelle que Jésus est mort pour moi.

Deux voleurs étaient cloués sur les croix extérieures. Un de ces hommes est mort dans ses péchés. Il était perdu. L’autre homme a cru en Jésus comme son Sauveur personnel. Il a été sauvé parce qu’il a reçu Jésus comme son Sauveur.

Quand tu reçois le Seigneur Jésus comme ton Sauveur, tu es sauvé aussi. Tu n’as qu’à dire : « Je le reçois dans mon cœur. » Pointe ton doigt n° 4 et dis : « JE LE REÇOIS DANS MON CŒUR. » Recevoir le Seigneur Jésus comme ton Sauveur est la chose la plus merveilleuse que tu puisses faire de toute ta vie.

Si tu n’as jamais reçu le Seigneur Jésus comme ton Sauveur, tu peux le faire maintenant. Prie simplement le Seigneur Jésus et dis-lui :

« Seigneur Jésus, je sais que j’ai péché, et je regrette sincèrement mes péchés. Je te remercie de tant m’aimer et d’être mort pour moi. Je te demande de venir dans mon cœur maintenant et d’être mon Sauveur. »

Pointe maintenant le doigt n° 4 et dis : JE LE REÇOIS DANS MON CŒUR. La Bible dit : « Mais à tous ceux qui l’ont reçue [la Parole, c’est-à-dire Jésus], à ceux qui croient en son nom, elle [la Parole] a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu » (Jean 1.12).

Le doigt n° 5 est ton petit doigt, mais il a une GRANDE histoire à raconter. Tu la trouveras dans la prochaine leçon.

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