Les enfants comptent l’argent de leur tirelire. « Cinquante-six cents ! s’exclame Marc. Nous avons beaucoup d’argent, Isabelle. Si on en prenait un peu pour acheter des bonbons en revenant de l’école demain ! »

« Nous ne pouvons pas faire ça, répond Isabelle. Maman nous a demandé de toujours rentrer directement à la maison après l’école. Tu te rappelles ? »

« Elle n’en saura rien, répond Marc. Nous pourrions revenir par la rue qui passe derrière l’épicerie du coin. Cela ne nous prendrait qu’une ou deux minutes de plus … juste une ou deux petites minutes. »

« D’accord », dit Isabelle, en glissant quelques pièces de monnaie dans la poche de son manteau.

Le lendemain, à la sortie de l’école, Marc et Isabelle se rendent en toute hâte au petit magasin du coin, où les attendent de nombreux bocaux de bonbons. Marc finit par acheter de la réglisse, alors qu’Isabelle se choisit des bonbons roses en forme de cœur. Ensuite, ils filent à toute vitesse à la maison.

« Vous êtes en retard, les enfants, dit maman en jetant un coup d’œil à l’horloge. Qu’avez-vous donc fait ? »

« Pas grand-chose, répond Marc, en évitant de regarder maman. Nous avons couru tout le long du chemin, pas vrai, Isabelle ? »

Isabelle fait oui de la tête, et maman retourne à son travail.

Après le repas, les enfants se ruent dehors. Assis derrière le garage, ils mangent leurs friandises. Au même moment, papa les appelle : « Venez, les enfants, nous allons faire un tour en voiture. »

Isabelle et Marc se précipitent vers la voiture et montent en arrière.

« Oh ! Marc ! s’exclame maman, ta bouche est toute noire. Qu’est-ce que tu as mangé ? »

« De la réglisse », marmonne Marc.

« De la réglisse ? s’étonne maman. Où l’as-tu eue ? »

Marc regarde par la fenêtre, puis bégaie : « Je … je … l’ai reçue d’un … un garçon à l’école. »

Maman lui tend un mouchoir en papier pour qu’il s’essuie la bouche. « Tu sais fort bien, Marc, que je n’aime pas te voir manger des sucreries entre les repas », le gronde-t-elle.

Isabelle donne un coup de coude à Marc et chuchote : « Tu as dit deux mensonges aujourd’hui. »

« Tais-toi », répond-il en donnant une claque à sa sœur.

« Mes enfants, intervient papa, cessez de vous quereller ; et chantons plutôt quelque chose. »

Écrasant son nez contre la vitre, Marc déclare : « Je ne veux pas chanter aujourd’hui, papa. »

Isabelle commence à chanter, puis s’arrête net. « Moi non plus, je ne veux pas chanter », dit-elle.

Papa et maman se regardent, puis papa tourne dans une rue transversale et arrête la voiture. « Je crois que nous devons parler, dit-il. Y a-t-il quelque chose que vous voudriez nous dire, les enfants ? » demande-t-il.

Marc baisse la tête. « Je … j’ai dit deux mensonges aujourd’hui. Je le regrette et je te demande pardon, papa. »

« Raconte-nous ce qui s’est passé », lui demande gentiment papa.

Quand les enfants ont fini de tout raconter, Isabelle dit : « Je regrette d’avoir désobéi et d’être allée au magasin. Mais je n’ai pas dit de mensonge, maman. »

« Il y a plusieurs façons de mentir », répond maman, l’air triste. Puis, elle poursuit : « Marc a prononcé des paroles mensongères, mais au lieu de dire la vérité, Isabelle, tu es restée silencieuse. Tu as donc menti par ton attitude. C’est tout aussi grave de mentir par nos attitudes que par nos paroles »

« Oh ! dit Isabelle, les larmes aux yeux, je suis désolée, maman. Pardonne-moi, s’il te plaît ».

« Au début, je n’ai dit qu’un petit mensonge, dit Marc bien malheureux. Mais le suivant est devenu plus gros. »

« Tu me fais penser à l’histoire de Jacob dans la Bible, dit papa. Jacob voulait la bénédiction qui appartenait à son frère Ésaü. Il a donc conçu un plan pour tromper son père aveugle et obtenir de lui la bénédiction désirée.

« Jacob a pris le plat de viande que sa mère avait préparé et l’a apporté à son père. Quand ce dernier lui a demandé : "Qui es-tu, mon fils ?" Jacob a menti en disant : "Je suis Ésaü."

« "Comment as-tu trouvé la viande aussi vite ?" lui a demandé son père. Cette fois, Jacob a dit un mensonge éhonté. Il a carrément affirmé que c’était Dieu qui l’avait aidé à trouver la viande. Une fois encore, son père lui a demandé s’il était réellement son fils Ésaü, et une fois encore, Jacob a dit "oui". Voyez-vous, les enfants, une fois que nous préméditons de tromper quelqu’un par une attitude mensongère, nous finissons habituellement par dire des paroles mensongères pour couvrir notre premier mensonge. Et le mensonge ne cesse de grossir. »

« Est-ce Satan qui nous force à mentir ? » demande Marc.

« Pas exactement, répond papa. Satan est un menteur et il nous pousse à mentir, mais il ne peut pas nous forcer à mentir. Nous pouvons choisir de mentir ou nous pouvons choisir de dire la vérité. Quand nous choisissons de mentir, Dieu en est profondément attristé, car il déteste tout ce qui est malhonnête, comme le mensonge, la tricherie et le vol. »

« Est-ce aussi mal de mentir que de voler ? » demande Isabelle.

« Oui, c’est aussi mal, répond papa. Les deux actions sont mauvaises. La Bible dit : "Ne mentez pas les uns aux autres." Dans un autre verset, Dieu dit qu’il hait les lèvres mensongères, mais qu’il aime ceux qui parlent avec vérité. »

« Papa, dit Marc, je veux dire tout de suite à Dieu que je regrette. »

« Moi aussi », s’empresse d’ajouter Isabelle.

Quand les enfants ont fini de prier, papa leur dit : « Marc et Isabelle, Dieu vous a pardonné. Mais souvenez-vous toujours de dire la vérité, même si cela signifie que vous devez être punis parce que vous avez fait quelque chose de mal. »

Marc et Isabelle secouent la tête. Puis, Isabelle demande : « Vas-tu nous punir ? »

« Oui, répond papa. Vous serez privés d’argent de poche pendant trois semaines. Et pas question de faire la tête, c’est ainsi. »

« Nous ne ferons pas la tête », promettent les enfants.

Au moment où papa démarre la voiture, maman dit : « J’ai pensé à un bon verset à mémoriser aujourd’hui. C’est Psaume 119.30 : "Je choisis la voie de la vérité […]." »

Ils apprennent le verset rapidement. Puis, Marc dit : « Maintenant, je veux bien chanter, papa. »

« Moi aussi ! » s’écrie Isabelle.

Aussitôt dit, aussitôt fait !

 

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Apprends ce verset par cœur :

La prochaine leçon : Qu’arrive-t-il quand le garçon le plus méchant de la rue assiste à une fête d’anniversaire ?

Doigt n° 3 : JÉSUS EST MORT POUR MOI

Mon pouce me dit que j’ai péché parce que je me suis éloigné de Dieu.

Mon index pointe vers Dieu et me dit que Dieu m’aime.

Maintenant, ferme ton pouce et ton petit doigt, comme sur l’illustration. Il reste donc maintenant trois doigts en l’air.

Ces trois doigts nous rappellent les trois croix qui se dressaient sur la colline à l’extérieur de Jérusalem, il y a fort longtemps. Les deux hommes cloués sur les croix extérieures étaient des voleurs et ils avaient été très méchants. On les avait condamnés pour leurs péchés.

Qui était cloué sur la croix du milieu ? Le Seigneur Jésus, lui qui était le Fils de Dieu et qui n’avait, de toute sa vie, jamais rien fait de mal. En effet, il n’avait jamais péché.

Tu te demandes peut-être : « Alors pourquoi a-t-il dû mourir ? » Il est mort pour NOS péchés. Il nous a tant aimés qu’il est mort pour nous. Il est mort pour mes péchés. Il est mort pour tes péchés. La Bible dit : « [...] Christ est mort pour nos péchés [...] » (1 Corinthiens 15.3).

Maintenant, pointe ton majeur (le doigt du milieu) et dit :

« JÉSUS EST MORT POUR MOI. »

Le doigt n° 4 dit comment tu peux faire la chose la plus merveilleuse de toute ta vie. Tu ne voudras donc pas manquer la prochaine leçon, n’est-ce pas ?

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