en vertu d'un accord spécial avec
L'amour, les fréquentations et le mariage
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Leçon 9 : L'Amour est plus qu'un tendre sentiment
Évalue tes connaissances
Indique si chaque énoncé est « Vrai » ou « Faux ». Puis vérifie tes réponses en lisant la leçon.
V F 1. Une fille « doit » quelque chose à un garçon pour avoir passé avec lui une soirée merveilleuse.
V F 2. Il n'y a rien de mal à se cajoler et à se caresser, tant qu'on ne va pas plus loin.
V F 3. Le moment de décider comment régler un problème lors d'une sortie, c'est quand le problème se pose.
V F 4. Les adolescents chrétiens ne vivent pas les mêmes tentations que les autres adolescents.
V F 5. Le coup de foudre est habituellement de l'amour véritable.
V F 6. Si tu éprouves de vifs sentiments d'amour pour quelqu'un, tu éprouveras toujours ces sentiments.
V F 7. Dire « Oui » à un garçon et coucher avec lui l'amènera à t'aimer et à t'apprécier davantage.
V F 8. Il n'y a pas de mal à avoir des rapports sexuels avec quelqu'un, pourvu qu'on s'aime et qu'on ait une relation sérieuse.
V F 9. Tout ce qu'il faut pour avoir un mariage heureux, c'est une bonne entente sexuelle.
V F 10. Il est facile de faire la différence entre une amourette et l'amour véritable.
Quand tu auras fini le test, lis la leçon pour vérifier tes réponses.
Une fille « doit » quelque chose à un garçon pour avoir passé avec lui une soirée merveilleuse.
FAUX. Une sortie, c'est du temps passé ensemble pour apprécier la compagnie l'un de l'autre. La coutume veut que ce soit le garçon qui se charge des dépenses, mais cela ne lui donne pas le droit de recevoir de faveurs spéciales. Tout garçon qui dépense quelques francs pour sa petite amie et qui s'efforce le reste de la soirée « d'obtenir une compensation » est un avare. Si une fille aime la soirée et désire exprimer son appréciation, elle peut le faire en deux phrases bien simples : « Je te remercie beaucoup. J'ai passé une excellente soirée. »
Il n'y a rien de mal à se cajoler et à se caresser, tant qu'on ne va pas plus loin.
FAUX. Les cajoleries et les caresses sont des moyens médiocres pour entretenir une relation. En effet, elles ne nécessitent ni intelligence ni talent. Toutefois, elles sont dangereuses, parce qu'elles t'excitent sexuellement et t'entraînent à faire des choses que tu n'as jamais eu l'intention de faire. Comme la marijuana, elles te poussent vers quelque chose de plus fort.
Le moment de décider comment régler un problème lors d'une sortie, c'est quand le problème se pose.
FAUX. Les garçons et les filles doivent déterminer à l'avance quels sont leurs principes, puis y demeurer fidèles. Tu devrais établir tes principes en te basant sur ce que dit la Parole de Dieu, et non sur ce que les autres font. Détermine longtemps à l'avance que tu te garderas pur pour celui ou celle que tu épouseras un jour.
Les adolescents chrétiens ne vivent pas les mêmes tentations que les autres adolescents.
FAUX. Pour une raison ou pour une autre, les adolescents chrétiens se sont mis dans la tête qu'ils sont immunisés contre les problèmes que les autres jeunes vivent. Toutefois, ils ont les mêmes pulsions sexuelles que les autres. Ils font donc face aux mêmes tentations que les autres. Et quand ils tombent dans des péchés graves, eux aussi ont à en subir les conséquences. Voici ce qu'une jeune fille a écrit à un magazine pour jeunes :
« Dans le groupe de jeunes, tant de notre église que de notre communauté, je passais pour être la meilleure des chrétiennes. Puis j'ai dû tout lâcher.
Je suppose que j'ai dû apprendre à mes dépens ... Peut-être ma lettre pourra-t-elle aider une autre jeune personne qui fait face au même problème que je vis.
La semaine prochaine, je déménage dans un autre foyer pour mères célibataires, afin d'y passer le dernier mois de ma grossesse et d'y attendre l'arrivée d'un bébé que je ne pourrai pas garder. Si j'avais su que j'aurais à vivre toute cette misère à la suite de quelques minutes d'« amour » physique, je ne l'aurais jamais fait. Je peux maintenant dire aux jeunes de partout, qu'ils soient chrétiens ou non : « gardez votre chasteté ». Tout ce que tu finis par récolter, c'est une grossesse non désirée. C'est comme si tu vivais dans une prison : tu n'es plus libre de sortir ni d'avoir du plaisir comme les autres jeunes de ton entourage. De plus, quand tu vois la souffrance que tu as causée à ta famille et à tous tes amis, aussi bien qu'à toi-même, tu n'as qu'une envie chaque soir, c'est de pleurer toutes les larmes de ton corps, jusqu'à ce que tu sombres dans le sommeil.
Chaque fois que je me rends à la clinique, je rencontre des filles qui vivent déjà dans ce foyer et je peux lire dans leurs yeux une tristesse qu'elles ne peuvent cacher.
Dans la ville où tu habites, il y a tant de gens qui sont au courant de ton problème que tu as l'impression que tu ne pourras jamais « vivre » tant que tu y seras. Après mon accouchement, je désire aller au collège et, plus tard, me marier, mais je suis sûre que jamais je ne pourrai oublier ce bébé.
Comment le garçon vit-il cette situation ? Je l'ai vu triste aussi. Il ne peut sortir qu'un soir par semaine et il doit payer toutes mes dépenses. C'est un fardeau supplémentaire pour lui et pour ses parents. Ce n'est drôle ni pour sa famille ni pour la mienne.
Ta vie est amputée de six mois à un an, pendant lesquels tu ne fais qu'exister dans ton propre petit coin. Maintes fois, tu souhaiterais n'avoir jamais vécu cette journée, mais c'est impossible, et maintenant tu dois faire face à la punition. Tu vis avec un petit être humain dans ton corps pendant environ neuf mois, et puis tu dois abandonner le bébé, parce que tu ne peux pas en prendre soin ...
Oui, cela arrive à des adolescentes chrétiennes, et Dieu n'enlèvera pas le bébé de ton corps parce que tu lui dis que tu regrettes. C'est une situation à laquelle tu es obligée de faire face et pour laquelle tu es seule à devoir payer, même si Dieu est dans ton cœur.
Si cette lettre était imprimée, peut-être réussirait-elle à empêcher quelques autres adolescents chrétiens de perdre les pédales lorsque la courbe de leurs émotions atteint un point critique.
Dans sa grâce, Dieu m'a redonné une conscience, et j'espère bien avoir appris ma leçon. J'étais une de ces adolescentes qui affirmaient : "Ça ne peut pas m'arriver", et je critiquais aussi les autres qui vivaient ce genre de problème. J'espère seulement que mes amis voudront bien m'accepter de nouveau. »
(© 1973, Campus Life, Christianity Today.)
Le coup de foudre est habituellement de l'amour véritable.
FAUX. Tu ne peux absolument pas aimer une personne que tu ne connais pas vraiment. D'ailleurs, comment peux-tu connaître une personne au premier regard ? Tu peux être attiré(e) par une personne au premier regard, oui. Ton cœur peut battre la chamade, oui ; mais ce n'est pas de l'amour véritable.
Une des fausses idées concernant l'amour sort tout droit des chansons populaires. Il y en a une qui dit : « Je me suis réveillée amoureuse aujourd'hui, parce qu'en me couchant ton image est venue hanter mon esprit. » Une autre affirme : « Avant que la danse ne soit finie, je savais déjà que je t'aimais pour la vie. » En voici une autre : « En te voyant pour la première fois, mon cœur a frémi d'amour pour toi. »
Quand les auteurs de chansons utilisent le mot « amour », ils ne parlent pas de l'amour véritable. Ce dont ils parlent, c'est de sentiments romanesques. Ces derniers peuvent naître rapidement, mais de tels sentiments ne sont pas de l'amour véritable.
Si tu éprouves de vifs sentiments d'amour pour quelqu'un, tu éprouveras toujours ces sentiments.
FAUX. Les sentiments ne sont jamais permanents. Les émotions ou les sentiments passent par des hauts et des bas qui sont cycliques. Quand tu te trouves « en haut », tu as l'impression de dominer le monde entier. Quelques jours plus tard, toutefois, et sans raison apparente, tu peux te retrouver « en bas ». Avant longtemps, tes sentiments changeront de nouveau, et les choses te sembleront belles une fois de plus.
De la même manière, les sentiments romanesques passent par des hauts et des bas. Même quand un homme et une femme s'aiment profondément, les sentiments d'amour varient. Il y a des moments où les conjoints débordent de sentiments romanesques l'un envers l'autre et d'autres moments où il est possible que les sentiments romanesques soient absents. Toutefois, cet état de choses n'affecte en rien l'amour véritable, car ce dernier est basé sur un engagement et non sur les sentiments.
Une actrice de Hollywood, à qui on demandait pourquoi elle s'était mariée sept fois, répondit : « On est amoureux, mais on cesse aussi de l'être. Quand on cesse d'être amoureux, il vaut mieux changer de compagnon et rester bons amis avec notre "ex", plutôt que de continuer à vivre ensemble et finir par se détester. » Toutefois, il n'en est pas ainsi de l'amour véritable. On ne s'engage pas dans l'amour véritable pour s'en désengager par la suite. L'amour véritable est un engagement de toute une vie.
Dire « Oui » à un garçon et coucher avec lui l'amènera à t'aimer et à t'apprécier d'avantage.
FAUX. Il peut sembler t'aimer et t'apprécier sur le moment, parce que tu combles ses désirs sexuels, mais ce n'est pas de l'amour véritable, et cela ne durera pas. La lettre suivante illustre ce point.
« Chère Abby,
Pendant sept mois, je suis sortie avec un garçon que je considérais comme l'être le plus merveilleux au monde. J'étais persuadée que j'allais toujours me comporter de façon décente. Après un certain temps, toutefois, les simples baisers ne nous ont plus satisfaits.
Il m'a demandé de lui prouver mon amour. Je me disais que vu que nous projetions de nous marier dans quelques années, cela importait peu.
Je lui ai donc cédé, Abby, et j'ai découvert que cela avait bel et bien une grande importance. Il a perdu tout le respect qu'il avait pour moi, et il s'est mis à sortir avec d'autres filles. Il a même parlé de moi aux autres garçons.
Je vous supplie de publier ma lettre pour toutes les autres filles. Elle sera peut-être utile à une fille qui est tentée de prouver son amour, comme je l'ai fait.
–Une fille qui regrette amèrement »
(Extrait de Dear Teenager, de Abigail Van Buren, p. 68.)
Il n'y a pas de mal à avoir des rapports sexuels avec quelqu'un, pourvu qu'on s'aime et qu'on ait une relation sérieuse.
FAUX. Beaucoup de jeunes acceptent cette idée, mais Dieu dit que c'est mal d'avoir des relations sexuelles en dehors du mariage. En fait, la Bible affirme que la fornication est un des péchés les plus nuisibles qu'une personne puisse commettre. (Voir 1 Corinthiens 6.9, 18.)
Le sexe est un merveilleux cadeau d'un Dieu qui nous aime, mais qu'il réserve au mariage. Dieu nous donne des règles concernant le sexe, non pour nous empêcher d'en jouir, mais afin que nous puissions en jouir au plus haut degré et sur la période de temps la plus longue.
Tout ce qu'il faut pour avoir un mariage heureux, c'est une bonne entente sexuelle.
FAUX. Cela prend plus qu'une bonne entente sexuelle pour avoir un bon mariage. Il y a 168 heures dans une semaine. Or, la durée totale que le couple moyen consacre à des relations sexuelles s'élève à moins de 30 minutes par semaine.
(Avec l'autorisation de Jacques Croteau, Romance sans amour OU Amour et romance (Version française adaptée de Sex, Love or Infatuation: How can l really know? de Ray Short, © 1978, Augsburg Publishing House, Minneapolis, MN, p. 54).)
Si tu te maries pour avoir des relations sexuelles, que feras-tu le reste du temps ?
Si tu désires un mariage heureux, cherche un compagnon de vie, et non uniquement un partenaire sexuel. Il te faut de l'amour amitié tout comme de l'amour sexuel. Vous avez tous les deux autant besoin de vous apprécier l'un l'autre que de vous aimer l'un l'autre.
Il est facile de faire la différence entre une amourette et l'amour véritable.
FAUX. Il n'est pas facile de faire cette différence. La plupart des jeunes grandissent en croyant au « merveilleux mythe romantique ». Voici un petit peu comment cela se passe :
Quoique légèrement timide, c'était une belle jeune fille. Gentille, douce, pas égoïste pour un sou, elle était très attachée à sa famille, participait aux travaux ménagers, apprenait à faire la cuisine et à coudre, et obéissait à sa mère.
C'était un beau et grand garçon aux yeux rieurs et à la carrure athlétique. Les filles étaient attirées par lui, mais il ne semblait jamais leur porter beaucoup d'intérêt. Il attendait l'élue de son cœur, celle qui était exactement faite pour lui.
Puis la chose se produisit ! Le destin les fit se rencontrer. Bien qu'ils ne se fussent jamais vus auparavant, l'amour jaillit au premier regard ! Dès la première minute de leur rencontre, ils surent qu'ils étaient faits l'un pour l'autre.
Ils vécurent un roman d'amour fabuleux ! Chacun y allait de son mot pour dire quel beau couple ils formaient. Au bout de quatre courtes semaines seulement ils se marièrent et vécurent heureux.
C'est une belle histoire d'amour, n'est-ce pas ? Pourtant quelque chose cloche dans cette histoire, c'est qu'elle n'est pas vraie. C'est un mythe, de la pure fantaisie, le genre de chose que nous entendons à longueur d'année, jusqu'à ce que nous croyions que c'est vrai.
Tu peux dire : « Pourquoi n'est-ce pas vrai ? Qu'est-ce qui ne va pas dans cette histoire ? »
Premièrement, il est impossible de tomber amoureux de quelqu'un au premier regard. Tu dois connaître une personne avant que tu puisses vraiment éprouver de l'amour pour elle. Il est vrai que tu peux être attiré par quelqu'un au premier regard. Ton cœur peut même « s'enflammer » pour quelqu'un au premier regard, mais tu ne peux pas aimer sincèrement quelqu'un que tu ne connais pas vraiment.
As-tu remarqué la dernière phrase dans l'histoire racontée plus haut ? Elle disait : « Et ils [...] vécurent heureux. » C'est ainsi que se terminent les contes de fée, mais la vie n'est pas un conte de fée. La vie, c'est travailler fort chaque jour, c'est payer des factures, préparer les repas, laver la vaisselle, changer des couches, se lever la nuit pour soigner un bébé malade, ou faire un tas de choses qui ne sont pas romantiques du tout.
Une des raisons pour lesquelles il est si difficile de faire la différence entre une amourette romantique et l'amour véritable, c'est que certaines caractéristiques se retrouvent dans ces deux sortes d'« amour ». Dans l'amour véritable, il y a un désir très fort d'être avec la personne aimée. C'est également vrai dans le cas d'une amourette.
Dans l'amour véritable, il y a un désir sexuel intense. C'est aussi vrai dans le cas d'une amourette. Toutefois, le désir sexuel en soi ne signifie pas que l'amour véritable soit présent.
Dans l'amour véritable, tu éprouves de « drôles de sensations » lorsque tu penses à celui ou à celle que tu aimes. Ces mêmes sensations peuvent exister et existent en fait dans une amourette.
Une amourette est basée sur des sentiments romanesques
Dans une amourette, le départ est fulgurant. Un garçon peut être attiré par une fille, et le voilà en train de lui adresser un large sourire. La fille capte le message et y répond. La pensée d'être attirante aux yeux de l'autre personne suscite un emballement romanesque. Avant longtemps, chacun se demandera : « Qu'est-ce qui m'arrive ? Je n'ai jamais ressenti rien de tel auparavant. Je dois être amoureux. Je crois que j'ai enfin trouvé la personne parfaite pour moi ! »
Une telle personne n'est pas tombée amoureuse de l'autre personne, mais elle est tombée amoureuse de l'amour ! Le sentiment qu'elle éprouve est certes merveilleux, mais cette personne ne pense qu'à elle-même : « Je n'ai jamais ressenti rien de tel auparavant ... Je dois être amoureux ... Je crois que j'ai enfin trouvé la personne parfaite pour moi. »
Ce sentiment merveilleux d'être amoureux n'est JAMAIS un état permanent. C'est un sentiment, et les sentiments passent par des hauts et des bas. Tu peux fort bien connaître l'ivresse de sentiments merveilleux au sommet de la montagne, mais si tu espères y demeurer le reste de ta vie, tu vas au-devant d'une grosse déception. Ce sentiment d'emballement romanesque ne sera pas constant. En effet, les émotions (sentiments) passent par des hauts et des bas qui sont cycliques.
Il y a deux erreurs graves que les gens font quand ils sont pris dans une amourette :
Ils risquent de s'impliquer sexuellement. Cela peut causer de grandes souffrances, non seulement pour eux, mais également pour leurs familles respectives.
Ils risquent de se précipiter dans le mariage. Trop souvent, les jeunes gens se marient avant d'avoir eu le temps de déterminer si leur relation amoureuse est de l'amour véritable ou une simple amourette.
Si leur relation n'est qu'une simple amourette et qu'ils se marient, ils se réveilleront un matin sans ressentir ces merveilleux sentiments romanesques, et ils en concluront qu'ils ne s'aiment plus. En réalité, ils se sont laissés prendre au piège des merveilleux sentiments qui font partie d'une amourette.
Que puis-je faire pour qu'il me remarque ?
Elisabeth Elliot dit qu'on lui pose souvent la question suivante : Que puis-je faire pour qu'il me remarque ? Note attentivement la réponse qu'elle donne :
Ma réponse est : « Rien. » Cela veut dire, rien envers le garçon.
Ne l'appelle pas. Ne glisse pas dans sa boîte postale du campus de petits mots sur lesquels tu auras collé une petite face souriante, une fleur ou un cœur, en-dessous de ta signature. Ne te faufile pas auprès de lui dans le couloir en soupirant : « Oh ! Je voulais justement te parler ! » Ne prends pas un air abattu, ne l'ignore pas, ne le poursuis pas, ne lui rends pas des services, ne parle pas de lui à un nombre d'auditeurs bien choisis.
Il y a cependant une chose que tu peux faire : remets toute l'affaire entre les mains de Dieu. Si ce garçon est l'homme que Dieu a pour toi : « Il ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l'intégrité. » (Psaume 84.12b).
Concentre ton énergie sur l'obéissance et non sur la manière de harponner le garçon. Dieu a ses propres méthodes pour réunir deux êtres. Il n'a besoin d'aucune aide ni d'aucun conseil de ta part.
L'amour véritable est plus qu'un sentiment romanesque
L'amour est plus qu'un sentiment romanesque : c'est un engagement. Or, un engagement est un choix appuyé par des actions. La Bible dit : « Maris, que chacun aime sa femme [...] (Éph. 5.25). » Elle ne commande pas au mari d'avoir des sentiments romanesques pour sa femme. Elle lui commande de l'aimer.
Quand tu te maries, tu t'engages à aimer ton conjoint pour la vie. Tu es tenu de respecter un engagement, que cela te plaise ou non. Quand il y a de l'amour véritable, le mari aime sa femme, peu importe les sentiments qu'il éprouve ou n'éprouve pas pour elle. Il l'aime, peu importe qu'elle soit ou non particulièrement aimable sur le moment. La même vérité s'applique à la femme.
Nombreux seront les matins où les époux se réveilleront sans éprouver le moindre sentiment romanesque l'un envers l'autre, mais ce n'est pas une raison pour entamer des procédures de divorce. Ils vivent en sécurité dans l'amour qu'ils ont l'un pour l'autre, peu importe la présence ou l'absence de sentiments romanesques.
Fait surprenant, c'est que lorsqu'un mari et sa femme sont fidèles à leur engagement de s'aimer l'un l'autre, les sentiments romanesques ne sont jamais bien loin. Tes sentiments suivront le choix de ta volonté. Voilà pourquoi il est si important de rester fidèle à ton engagement et de l'appuyer par des actions.
L'épreuve du temps
La meilleure épreuve que tu puisses faire subir à ta relation amoureuse pour savoir s'il s'agit de l'amour véritable ou d'une amourette, c'est celle du temps. Une amourette prend généralement un départ fulgurant, puis la relation est marquée de « hauts » et de « bas » nombreux. C'est un peu comme sur les montagnes russes : la sensation est grandiose tant que cela dure, mais c'est vite fini.
D'un autre côté, l'amour véritable connaît un départ plutôt lent. Habituellement, il s'agit d'une simple amitié au début. Toutefois, cette amitié grandit, et un jour vous y découvrez un nouvel élément : celui de l'amour romanesque. Vous prenez tous les deux conscience que vos cœurs ont grandi ensemble.
L'amour véritable augmente avec le passage du temps, alors qu'une amourette décline. C'est pour cette raison que le temps est ton meilleur allié pour déterminer si ta relation amoureuse est de l'amour véritable ou juste une amourette. En règle générale, les amoureux devraient bien se connaître depuis au moins deux ans avant de se marier.
Attends-toi à vivre une amourette ... et sois préparée
Presque tout le monde vit une amourette, tôt ou tard. Si cela n'a pas encore été ton cas, soit patiente. Ton tour viendra sûrement ! La question est : « Que feras-tu quand cela arrivera ? »
Rappelle-toi qu'il y a deux erreurs graves que tes sentiments romanesques passionnés peuvent t'amener à commettre. Ils peuvent t'amener à avoir des relations sexuelles qui gâcheront ta vie et qui réduiront grandement tes chances de connaître un mariage heureux. Ou bien elles peuvent t'amener à te précipiter dans un mariage précoce et prématuré, que tu regretteras toute ta vie.
Ne commets aucune de ces deux erreurs, mais garde ton cœur ! Attends la bonne personne, les bonnes circonstances et le bon temps.
Dix-sept ans et enceinte
Il n'y a pas de réponse facile
–de Penny Mathewson
« Comment peut-on connaître quelqu'un depuis une année entière, sans vraiment le connaître ? » me demandai-je en regardant mon ami.
Il me fixait d'un regard froid. « Comment peux-tu me regarder de cette façon ? » criai-je. « Comme si j'étais une parfaite inconnue ! Est-ce que tu ne te soucies pas de moi ? Est-ce que cela ne te fait rien de voir ma souffrance ? » Il me dévisagea pendant un long moment, puis répondit calmement : « Je suppose que je ne ressens plus rien. »
Je devais absolument lui poser la question suivante, même si mon cœur connaissait déjà la réponse. Oui, je devais l'entendre de sa bouche, ou je continuerais à vivre en comptant sur la réalisation d'un rêve vain. « Est-ce que tu m'aimes encore ? » Il se contenta de me fixer d'un regard vide, et il répondit : « Non ». Puis il franchit le seuil de la porte et celui de ma vie. Je regardai fixement la porte, figée de douleur. La personne à qui j'avais donné tout ce que je possédais venait de me quitter, me laissant seule et enceinte.
Les mois suivants passèrent lentement. Chaque jour m'apportait la souffrance aiguë du rejet, ainsi que la colère et l'amertume qui s'ensuivaient. Le souvenir de ses yeux chaleureux et souriants posés sur moi me transperçait le cœur ; nos rires et nos promesses de nous aimer toujours ... toutes ces promesses gisaient maintenant, brisées, au fond de mon cœur. La fin douloureuse de notre relation me déchirait, et j'étais remplie de frayeur et de solitude en anticipant les mois à venir.
« Oh ! Dieu ! criai-je, que vais-je faire ? » J'étais effrayée à l'idée de devenir mère à 17 ans et de devoir élever seule un enfant. En outre, l'idée de donner mon enfant en adoption après avoir vécu le miracle de cette petite vie en moi était trop douloureuse pour que j'ose même y penser. J'entendais une multitude de voix qui me criaient de recourir à la « solution facile », mais l'avortement signifiait la mort de mon enfant. J'avais déjà vécu la mort d'un rêve, et voir mourir mon enfant serait au-dessus de mes forces. Pourtant, le fait de sentir croître en moi la vie d'un amour perdu me semblait insupportable. De tous les côtés on commençait à me presser de me faire avorter. La famille et les amis étaient submergés de chagrin pour moi, et j'avais l'impression que l'avortement serait la solution la plus facile pour me tirer d'une situation apparemment sans issue.
Il y avait des moments où, envahie de frayeur et de chagrin, j'aurais bien envisagé la fin « rapide » de ce cauchemar : « Tout pourrait être terminé en quelques heures. » « Tu pourrais juste oublier toute cette affaire et recommencer une nouvelle vie. » « Si tu mènes ta grossesse à terme, tu ne verras jamais la fin de tes problèmes ; ou bien tu seras prise avec un gosse, ou bien tu seras hantée par des questions sans réponse au sujet de l'enfant de ta propre chair, un enfant qui appellera quelqu'un d'autre "maman". » « Ô Dieu », criai-je une fois de plus, « Que vais-je faire ? »
Au plus fort de mon désarroi, j'avais, je ne sais trop comment, réussi à prendre une décision, une décision avec laquelle j'allais devoir vivre pour le restant de mes jours. Pendant les mois de ma grossesse, j'avais non seulement décidé de donner la vie à mon bébé, mais de faire tout ce qui était en mon pouvoir pour lui donner les meilleures chances possibles dans la vie. Je choisis l'adoption. Je voulais que mon enfant ait une maman et un papa. Bien qu'au fond de mon cœur, j'eusse désiré l'élever moi-même, il y avait en moi un désir encore plus grand de vouloir ce qu'il y avait de mieux pour lui. Je commençais à apprendre que l'amour est synonyme de sacrifice.
Juste deux semaines avant la naissance de Michel, j'avais rencontré un couple chrétien merveilleux. Nous avions été présentés par des amis communs, et je sus dans mon cœur que je venais de rencontrer les parents de Michel. Au début, j'avais peur de connaître le lieu où mon fils se trouverait. J'avais toujours entendu dire qu'il était préférable de ne jamais le savoir et de ne jamais voir l'enfant ... que la meilleure chose était de tout oublier.
Toutefois, la société m'avait déjà menti lorsqu'elle avait essayé de me convaincre du bien-fondé de l'avortement, par conséquent, je décidai d'écouter plutôt la petite voix intérieure de mon cœur. Plus j'y pensais, plus je me sentais à l'aise à l'idée de faire adopter Michel par ce couple. Nous entre-prîmes donc les démarches légales.
Finalement, le jour arriva ... le jour de ma sutie de l'hôpital. Le couple vint me prendre, et nous nous rendîmes directement au cabinet de l'avocat pour signer les formulaires et les papiers de l'adoption.
Il s'est écoulé près de quatre ans depuis ce jour-là. Tellement de choses ont changé en moi. En ayant appris à connaître l'amour guérissant de Dieu, j'ai également appris la valeur qu'il accorde à chaque vie. Je ne regrette pas le choix que j'ai fait. Michel a la vie et l'amour, et une famille pour partager tout cela.