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L'amour, les fréquentations et le mariage
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Leçon 10 : Dix pièges et comment les éviter
La plupart des jeunes passent beaucoup de temps à rêver au jour où ils se marieront et où ils auront un foyer heureux. Cependant, la route qui mène à un mariage heureux est parsemée de « pièges ».
Un piège est une trappe soigneusement dissimulée, qui semble sans danger à la surface. Cependant, lorsqu'on met le pied dessus, on tombe dans un trou profond.
Satan est un expert dans l'art de construire des « pièges ». Ses trappes, soigneusement dissimulées, semblent inoffensives, mais en réalité elles sont mortelles. Certains de ces « pièges » peuvent t'empêcher à jamais de connaître un mariage réussi et un foyer heureux. Considérons ensemble dix de ces pièges :
Piège numéro 1 : Vivre pour le moment présent
La philosophie du « vivre pour le moment présent » est partout ! Nous sommes littéralement bombardés de l'idée : « Nous n'avons qu'une vie à vivre, alors profitons-en ! »
Cette façon de penser est aussi vieille que le monde. Dans les temps passés, cette philosophie circulait sous le dicton : « Mangeons, buvons, et amusons-nous, car demain nous mourrons. » Il y a toutefois une chose qui ne va pas dans cette manière de voir, c'est que généralement on ne meurt pas le lendemain. Au lieu de cela, on doit vivre avec nos erreurs. Certains péchés entraînent des conséquences pour toute la vie, sans oublier que nous devrons aussi faire face, après notre mort, au jugement pour ces péchés.
Satan s'est de tout temps efforcé d'encourager l'idée qu'il faut vivre pour le moment présent, parce que cette idée amène les gens à faire des choses qu'ils ne feraient pas s'ils tenaient compte de l'avenir. Une jeune fille de dix-neuf ans, mère de deux enfants illégitimes, a dit : « Quand tu es jeune, la seule chose à quoi tu penses, c'est à la fin de semaine qui s'en vient. »
Toutefois, la vie est plus qu'une fin de semaine. C'est le reste de ta vie ici-bas et c'est ta vie dans l'autre monde. Si tu rejettes Christ et que tu te retrouves en enfer, tu n'y seras pas seulement pour une fin de semaine, mais pour l'éternité.
Comment éviter ce piège :
Reconnais le caractère sérieux et sacré de la vie. Ce que tu fais aujourd'hui affecte à la fois cette vie-ci et ta vie après la mort.
Piège numéro 2 : Vivre pour ressentir des sensations agréable
Le slogan : « C'est bon, fais-le donc » exprime une autre philosophie qui s'est répandue dans notre société. Toute la situation de la drogue est basée sur cette idée : « Profite d'une bonne sensation aujourd'hui, peu importe ce qui arrivera demain. »
Certaines personnes, qui devraient être plus avisées, pensent que presque tout est bon pourvu qu'elles en retirent une sensation agréable. Il y a même une chanson qui véhicule des idées comme celles-ci : « Où est le mal, quand c'est si bon ! »
Ne sois pas naïf au point de croire cela ! Ce n'est pas parce qu'une chose procure une sensation agréable qu'elle est bonne. Le fait d'avoir fait une virée dans une voiture que tu as volée peut te procurer une sensation enivrante, mais cela n'en fait pas pour autant une action acceptable.
Comment éviter ce piège :
Ne permets pas à tes émotions de contrôler tes actions.
Piège numéro 3 : L'immoralité sexuelle
Il est facile, pour des jeunes, de tomber dans le piège de l'immoralité sexuelle. Beaucoup d'entre eux s'adonnent à des péchés de nature sexuelle et semblent s'en tirer à bon compte. Toutefois, personne ne peut violer les lois morales de Dieu sans en payer les terribles conséquences, tôt ou tard. Un seul acte d'immoralité peut avoir des conséquences tragiques.
Un jeune homme, fils de parents chrétiens, alla voir une fille immorale et eut avec elle des rapports sexuels. À la suite de cette seule relation sexuelle, il contracta une maladie vénérienne. Malgré tous les soins médicaux qu'on lui prodigua, il fut impossible d'enrayer la maladie, et en moins d'un an le jeune homme mourut.
Comment éviter ce piège :
Garde-toi pur(e). Ce que l'immoralité peut te donner ne vaut pas ce qu'elle te coûtera.
Piège numéro 4 : Le mariage entre adolescents
Ceux qui se marient au cours de leur adolescence cherchent des ennuis. En effet, il est prouvé que deux fois plus de mariages entre adolescents se terminent par un divorce, par comparaison avec les mariages entre jeunes ayant dépassé la vingtaine. Les risques sont encore plus grands quand la mariée a moins de dix-huit ans.
(Avec l'autorisation de Jacques Croteau, Romance sans amour OU Amour et romance (Version française adaptée de Sex, Love or Infatuation: How can I really know? de Ray Short,© 1978, Augsburg Publishing House, Minneapolis, MN, p. 30).)
Les mariages entre adolescents comportent au moins deux désavantages. Le premier, c'est que si tu choisis ton conjoint pendant tes années d'adolescence, tu feras probablement le mauvais choix.
Le deuxième, c'est que les adolescents n'ont pas assez de maturité pour assumer les responsabilités du mariage. Il faut infiniment d'amour attentionné, d'amour exempt d'égoïsme pour faire marcher un mariage, et il faut qu'une personne ait acquis « beaucoup de maturité » avant qu'elle puisse posséder ce genre d'amour.
Comment éviter ce piège :
Prends ton temps—beaucoup de temps—avant de te marier.
Piège numéro 5 : Se marier pour éviter les problèmes du célibat
Les filles doivent s'enlever de la tête l'idée que le but ultime de la vie, c'est le mariage. La crainte de perdre la dernière occasion de connaître la « félicité conjugale » amène beaucoup de filles à faire fi de leur bon jugement et à se précipiter dans un mariage malheureux. La jeune fille a beau voir un certain nombre de signaux d'alarme, elle n'en pense pas moins : « Eh bien, notre mariage ne sera peut-être pas le meilleur du monde, mais qu'est-ce qui pourrait être pire que de vivre seule ? »
La réponse à cette question est : un mauvais mariage est mille fois pire que de vivre seule. Un nombre incalculable de femmes pourraient te dire qu'un mauvais mariage est l'une des expériences les plus tristes qu'une personne puisse vivre ici-bas. Un tel mariage est rempli de haine, de rejet, de ressentiment et de blessures. Souvent aussi, les enfants en sont les innocentes victimes.
Comment éviter ce piège :
Apprends à être heureuse et satisfaite de ta vie de célibataire, et tu ne te sentiras pas poussée à te précipiter dans un mariage irréfléchi.
Piège numéro 6 : Se marier en espérant changer l'autre personne
Se marier avec quelqu'un en espérant changer cette personne, c'est comme sauter d'un avion sans parachute. Dans les deux cas, les chances de retomber sur nos pieds sont à peu près égales.
Aussi hasardeux que cela puisse être, beaucoup de filles tiennent néanmoins à miser sur leur bonheur futur en mariant un garçon dans l'espoir de le changer. Une fille peut se persuader en tenant des propos comme celui-ci : « Je sais que Paul boit beaucoup trop et qu'il est un coureur de jupons, mais je crois qu'il va changer après que nous serons mariés. »
Croire cela, c'est prendre ses désirs pour la réalité et c'est se tromper à 100 %. On ne peut pas changer la nature fondamentale d'une personne en se mariant avec elle. S'il y a des problèmes avant le mariage, il y a de fortes chances qu'ils s'amplifieront après le mariage.
Comment éviter ce piège :
Ne t'attends pas à changer quelqu'un après le mariage. Tu as ce que tu vois !
Piège numéro 7 : Faire l'essai de relations sexuelles avant le mariage
Faire l'essai de relations sexuelles avant le mariage est une idée qu'on présente souvent comme une ligne de conduite raisonnable. Un garçon dira : « Il ne te viendrait pas à l'idée d'acheter des chaussures sans d'abord les essayer, n'est-ce pas ? Alors, pourquoi se marier sans essayer les relations sexuelles ? »
Il y a plusieurs raisons pour lesquelles l'idée de « faire l'essai d'abord » n'est pas bonne. En premier lieu, on ne peut pas comparer le mariage avec l'achat d'une paire de chaussures. Ensuite, on ne peut pas non plus considérer une femme comme de la marchandise dont on peut « faire l'essai », mais comme une compagne de vie à aimer et à chérir. Aux yeux de Dieu, elle est précieuse et d'une valeur inestimable, et c'est exactement ce qu'elle devrait être à tes yeux aussi. Rappelle-toi que tu es à la recherche d'une compagne pour partager ta vie et non d'une partenaire sexuelle uniquement.
Par ailleurs, un essai sexuel avant le mariage N'EST PAS un échantillon valable de ce que sera réellement votre entente sexuelle dans le cadre du mariage. Lis attentivement l'histoire vécue suivante :
Une femme professeur approchant de la trentaine développa une bonne amitié avec un jeune plombier. Ils avaient vraiment beaucoup de choses en commun. Plus ils passaient de temps ensemble, plus ils acquéraient la certitude qu'ils s'aimaient réellement.
Toutefois, ils avaient un gros problème. Le jeune homme ne pouvait pas envisager de se marier avec elle, à moins d'essayer des relations sexuelles pour voir s'ils étaient bien assortis dans ce domaine. Or, la jeune fille ne pouvait pas se résoudre à donner son accord à cette exigence. Elle était fortement persuadée que les relations sexuelles étaient réservées au mariage. En faire l'expérience avant la nuit de noce, même avec quelqu'un qu'elle aimait, allait à l'encontre de ses convictions et de ses sentiments. Malgré cela, le garçon continua d'insister, sinon il refusait de se marier. Finalement, avec beaucoup de répugnance, et de profonds sentiments de culpabilité et de crainte, elle accepta de se soumettre à des relations sexuelles plutôt que de perdre son bien-aimé.
Tout bon conseiller matrimonial aurait pu deviner l'issue de cette expérience. Ses peurs nerveuses et ses sentiments de culpabilité créèrent tant d'inhibitions chez la jeune fille que l'expérience sexuelle fut un vrai désastre. Convaincu que leur vie sexuelle ne marcherait jamais, le garçon rompit leurs fiançailles, laissant la jeune fille en état de choc et en proie à une dépression.
(Avec l'autorisation de Jacques Croteau, Romance sans amour OU Amour et romance (Version française adaptée de Sex, Love or Infatuation: How can I really know? de Ray Short,© 1978, Augsburg Publishing House, Minneapolis, MN, p. 98f).)
Comment éviter ce piège :
N'accepte pas l'idée insensée d'« essayer des relations sexuelles avant le mariage ». Si tu es appelée à connaître l'amour véritable, tu n'as pas besoin de t'inquiéter au sujet de la qualité de ta vie sexuelle. Elle sera de bonne qualité, n'en doute pas !
Piège numéro 8 : Vivre ensemble
Vivre ensemble sans être mariés est devenu un mode de vie populaire chez beaucoup de gens. Les hommes aiment généralement cet arrangement. Pourquoi ne l'aimeraient-ils pas ? Après tout, ils ont quelqu'un pour laver leur linge, préparer leurs repas et leur fournir du sexe quand ils en veulent, et tout cela, avec peu ou pas de responsabilités de leur part. Ils peuvent aller et venir comme bon leur semble. Et quand ils veulent partir définitivement, il n'y a rien pour les en empêcher.
L'arrangement ne satisfait toutefois pas autant la femme. La plainte le plus souvent entendue chez les femmes qui cohabitent avec un homme est : « J'ai parfois l'impression qu'il se sert de moi. » Ce n'est pas étonnant qu'elles aient ce sentiment !
Quand on demande aux femmes pourquoi elles choisissent un tel arrangement, la réponse la plus fréquente qu'elles donnent, c'est qu'elles espèrent quand même se marier. Toutefois, leurs aspirations au mariage sont souvent déçues. Généralement, les hommes raisonnent ainsi : « Pourquoi devrais-je l'épouser, puisque je retire tous les bienfaits du mariage sans avoir à en assumer les responsabilités ? De plus, je pourrais un jour vouloir du changement, et de cette façon ce sera plus facile. »
C'est de l'égoîsme pur ! À supposer qu'une femme réussisse à convaincre un tel homme de l'épouser, elle n'aura pas fait une bonne affaire.
La fausse notion que le mariage fonctionne mieux quand il est basé sur l'idée de « va et viens comme cela te convient » est exprimée dans une chanson américaine populaire. Dans cette chanson, l'homme dit que ce ne sont pas les « signatures à l'encre sur un vieux certificat de mariage » qui l'ont forcé à continuer de venir voir sa maîtresse. C'était le fait de savoir qu'il pouvait la quitter chaque fois qu'il en avait envie. C'était la liberté d'aller et de venir comme bon lui semblait qui lui a permis de garder d'elle un doux souvenir.
Quelle folie ! Et quel égoïsme ! Cet homme ne dit pas un mot de la femme ni de ce qu'elle ressent quand elle le voit aller et venir « comme bon lui semble ». La chanson ne dit pas qui paie les factures dans un tel ménage, ni qui tient compte des petits enfants qui pourraient naître d'une telle union, des enfants qui se demanderaient toujours : « Où est papa ? Quand est-ce qu'il rentre à la maison ? »
Un mariage réussi et un foyer heureux sont basés sur de l'amour qui n'est pas égoïste et sur un engagement entre mari et femme. Tu ne connaîtras jamais un tel foyer avec l'arrangement « va et viens comme cela te convient », qui consiste à habiter ensemble sans être mariés.
Comment éviter ce piège :
N'accepte pas un « semblant de mariage » bon marché et immoral. Attends le vrai mariage.
Piège numéro 9 : Des chrétiens qui se marient avec des non-chrétiens
Un trop grand nombre de chrétiens sont prisonniers de mariages misérables et malheureux parce qu'ils ont désobéi à un commandement clair et précis de Dieu. Dans sa Parole, Dieu commande aux croyants de ne pas se marier avec des incroyants. La Bible dit :
« Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger [...]. » 2 Corinthiens 6.14
Les chrétiens qui envisagent de se marier avec des incroyants pensent habituellement, on ne sait trop pourquoi, que leur situation particulière est différente et que ce commandement ne s'applique pas à eux. Cependant, la parole de Dieu est formelle : les chrétiens ne peuvent pas se mettre sous le même joug que les incroyants.
Un joug est une pièce de bois utilisée pour atteler deux bœufs destinés à travailler ensemble dans un même but, tel que tirer une charrue. Par conséquent, être « mis sous le même joug » avec une autre personne signifie être uni ou associé avec cette personne.
Quand un chrétien se marie avec une non-chrétienne (ou l'inverse), il est mis « sous un joug étranger » avec une incroyante. Cette situation n'est jamais la volonté de Dieu. Tu devrais graver cela dans ta tête une fois pour toutes : Ce n'est JAMAIS la volonté de Dieu qu'un chrétien ou une chrétienne se marie avec une personne non sauvée.
Dieu a de bonnes raisons pour dire à ses enfants de ne pas se marier avec des incroyants. Le but ultime que Dieu a pour deux personnes qui se marient, c'est qu'elles deviennent un. Jésus a dit : « [...] C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair » (Matthieu 19.5). Quand un des deux conjoints est croyant et que l'autre ne l'est pas, ils ne peuvent JAMAIS devenir un, corps, âme et esprit.
Dieu n'a pas dit : « Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger » parce que tu ne peux pas tomber amoureux d'un incroyant, car cela peut t'arriver de tomber amoureux d'un incroyant.
Dieu n'a pas dit : « Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger » parce que tu ne peux pas avoir du plaisir sexuel avec un incroyant, car tu peux avoir du plaisir sexuel avec un incroyant.
Toutefois, Dieu a dit : « Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger », parce que tu ne peux pas parvenir à une parfaite unité avec un incroyant. De toutes les relations humaines, le mariage est la relation la plus intime qui puisse se vivre, et il n'y aucune possibilité qu'un croyant puisse avoir une unité totale et parfaite avec un incroyant.
Dieu, dans sa Parole, a donné cinq raisons pour lesquelles un croyant ne devrait jamais se marier avec un incroyant (2 Corinthiens 6.14-16).
1. « Quel rapport (quelle unité) y a-t-il entre la justice et l'iniquité ? »
La réponse est : aucun. Le croyant est juste aux yeux de Dieu, parce qu'il a accepté Jésus-Christ comme son Sauveur et qu'il est revêtu de la justice de Christ. L'incroyant est injuste aux yeux de Dieu, parce qu'il rejette Christ. Voilà pourquoi il ne peut y avoir d'unité entre les deux.
2. « Qu'y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? »
La réponse est : rien du tout ! Jamais il ne pourra y avoir d'unité entre la lumière et les ténèbres.
Le croyant était autrefois dans les ténèbres, mais il est venu à la merveilleuse lumière de Dieu (1 Pierre 2.9). L'incroyant, au contraire, est toujours dans les ténèbres, et à moins qu'il ne vienne à Christ, son avenir n'est que ténèbres éternelles. Tout comme il ne peut y avoir d'unité entre la lumière et les ténèbres, ainsi il ne peut y avoir de véritable unité entre un croyant et un incroyant.
3. « Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial (Satan) ? »
De nouveau la réponse est : aucun. Jamais il ne pourra y avoir d'unité entre Christ et Satan. Par conséquent, il ne pourra jamais y avoir d'unité réelle entre un croyant dont le père spirituel est Dieu et un incroyant dont le père spirituel est Satan (Jean 8.44).
4. « Quelle part a le fidèle avec l'infidèle ? »
La réponse est : aucun. L'intérêt du chrétien se trouve en Dieu, dans ses œuvres et dans l'avenir glorieux qui l'attend au ciel. L'intérêt de l'incroyant, par contre, se trouve dans ce monde et dans les choses de ce monde. Il ne peut donc y avoir de vraie unité entre les deux.
5. « Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? »
Encore une fois, la réponse est : aucun. Le corps du chrétien est appelé « le temple de Dieu », parce que Dieu habite en lui et parce que le chrétien adore Dieu. Le corps de l'incroyant est appelé « un temple d'idoles », parce qu'il place autre chose dans sa vie avant Dieu. Tout comme il ne peut y avoir d'unité entre Dieu et les idoles, ainsi il ne peut y avoir de vraie unité entre un croyant et un incroyant.
Au fond, quelqu'un qui aime Jésus n'a tout simplement pas grand-chose en commun avec quelqu'un qui ne l'aime pas. Vous pouvez très bien aimer faire des choses ensemble, mais quand vous en viendrez aux choses vraiment importantes, vous vous retrouverez loin, très loin l'un de l'autre.
Il arrive que pour convaincre une jeune fille de se marier avec lui, un garçon prenne un « engagement » envers Christ. Il se met à aller à l'église avec son amie, parce qu'il voit que cela lui fait plaisir. Il peut même se faire baptiser et devenir membre de l'Eglise. Toutefois, à moins qu'il ne soit vraiment né de nouveau, son « engagement » ne tiendra pas. Une fois qu'ils seront mariés, elle découvrira qu'il n'a pas changé du tout.
Jésus a dit qu'on peut faire la différence entre les vrais et les faux chrétiens en observant les fruits qu'ils portent. Il a dit : « C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez (Matt. 7.20). » Cela signifie que si une personne est vraiment née de nouveau, sa vie en témoignera par les choses qu'elle dira et fera.
Avant d'envisager le mariage avec un garçon, une fille devrait se demander : « Est-il sincèrement amoureux de Dieu ? Est-ce que je peux voir clairement des signes d'une foi authentique dans sa vie ? Est-ce qu'il porte le genre de fruit qu'un vrai chrétien devrait porter ? »
Il est tragique de voir que la plupart des filles ne prennent pas le temps de se poser de telles questions. Elles n'ont pas la patience d'examiner soigneusement les fruits. Aussitôt que le garçon manifeste des signes qui pourraient donner à penser qu'il songe à devenir chrétien, elle commence déjà à choisir une robe de mariée.
Si tu as commis l'erreur de te marier avec un incroyant, tu ne peux pas dire : « Eh bien, oui, je me suis trompée, je vais demander le divorce. » Ce n'est pas ainsi que cela se passe, car le mariage est pour la vie. Si ton conjoint incroyant accepte de rester avec toi, tu dois rester avec lui ou elle, quelles que soient les difficultés que cela implique. (Voir 1 Corinthiens 7.10-15).
Comment éviter ce piège :
Prends la résolution de ne jamais, pour aucune considération, épouser un non-chrétien.
Piège numéro 10 : Des chrétiens qui sortent avec des non-chrétiens
Nombreux sont les jeunes chrétiens qui ne comprennent pas pourquoi on les met en garde contre le fait de sortir avec des non-chrétiens. En voici la raison : sortir avec quelqu'un conduit bien souvent à des fiançailles et au mariage.
Peut-être ne t'en rends-tu pas compte, mais Satan est un marieur enragé. Il aime gâcher la vie des jeunes chrétiens en les poussant à se marier avec la mauvaise personne. Bien sûr, il fait cela en les incitant à sortir avec des non-chrétiens.
La plupart des jeunes chrétiens ne voient aucun mal à sortir avec des non-chrétiens ; mais rappelle-toi qu'un piège est une trappe dissimulée. Tu ne peux pas en voir le danger avant de tomber dedans, et alors il est trop tard.
Un homme de Dieu d'un âge avancé entendit dire qu'une jeune chrétienne sortait avec un incroyant et qu'elle envisageait de se marier avec lui. Il lui demanda si la nouvelle était vraie. Lorsqu'elle admit que c'était vrai, il lui répondit : « Souviens-toi de ceci : si tu te maries avec cet homme, tu seras pour toujours unie avec un enfant du diable, et pour le restant de tes jours tu auras Satan comme beau-père. »
On ne compte plus le nombre de pasteurs qui passent une grande partie de leur temps à conseiller des jeunes chrétiens qui sont pris dans une relation sentimentale avec des inconvertis parce qu'ils ont accepté de sortir avec eux. Immanquablement ces jeunes se lamentent : « Je n'ai jamais eu l'intention d'aller aussi loin dans mes sentiments. Maintenant je ne peux plus renoncer à lui (ou à elle) ! »
Non seulement beaucoup de jeunes ne renoncent pas à leur petite amie ou à leur petit ami non-chrétien(ne), mais ils commettent l'erreur tragique de l'épouser. Il n'existe pratiquement pas de situation plus déplorable que celle que vit un jeune qui aime le Seigneur et qui veut le servir, mais qui est marié avec quelqu'un qui se fiche pas mal des choses spirituelles.
Le chrétien ou la chrétienne qui dit : « Je n'ai aucune intention de me marier avec une incroyante ou un incroyant, mais je crois qu'il n'y a rien de mal à sortir avec elle ou avec lui » oublie que chacune de ces sorties contient le potentiel d'une relation désastreuse qui durera toute la vie. Quelqu'un a dit avec justesse : « Tout chrétien qui est assez fou pour sortir avec une incroyante est assez fou pour se marier avec elle. »
Même si la fréquentation d'une personne inconvertie ne va pas jusqu'au mariage, elle causera des problèmes. En fréquentant la mauvaise personne, tu t'exposes à te laisser prendre dans une relation sentimentale dont il ne te sera pas facile de sortir. Une fois que tu as donné ton cœur et tes sentiments à quelqu'un, il est difficile de les reprendre, même quand tu sais que c'est ce que tu dois faire.
Comment éviter ce piège :
Ne sors pas avec des non-chrétiens. Si tu ne sors pas avec des non-chrétiens, tu n'en épouseras pas un.
Mets fin aux mauvaises relations ... MAINTENANT !
Si Dieu t'a montré que tu es pris(e) dans une mauvaise relation, ne fais pas le tour de tes amis pour leur demander quoi faire. Inutile également d'aller trouver ton pasteur pour lui demander son avis. Tu n'as même pas besoin de prier Dieu de te donner la « sagesse » pour savoir quoi faire. La seule chose que tu as à faire, c'est d'obéir à Dieu et de mettre fin à cette relation ... MAINTENANT !