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L'amour, les fréquentations et le mariage

 

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Leçon 11 : Comment expérimenter l'amour de Dieu - Première partie

Comment expérimenter l'amour de Dieu - Première partie

Un des besoins les plus profonds qu'éprouve tout être humain, c'est le besoin d'être aimé. Le sentiment d'être seul ou mal aimé peut être dévastateur. Cependant, c'est ce sentiment de solitude que la plupart d'entre nous vivent à un moment ou l'autre de leur existence. Voici ce qu'une adolescente a écrit :

Est-ce que PERSONNE ne m'aime ?

Au cours des trois dernières années, trois de mes amies ont fait une tentative de suicide. Elles n'en pouvaient plus : la vie était trop lourde à porter pour elles. Notre monde les a dévorées, au point de les amener à envisager la mort comme seule porte de sortie.

La solitude est universelle. Elle vous ronge de l'intérieur. Elle engendre un sentiment de vide, la peur de la mort et une faim dévorante d'être compris et aimé. La solitude est une maladie qui fait mal. Certains en souffrent tellement qu'ils font n'importe quoi pour y échapper.

Tu peux avoir un million de bons amis et pourtant encore être seul. Tu peux être la personne la plus belle, la plus populaire et celle qui a le mieux réussi, et pourtant encore être seule. Peu importe ce que tu fais, où tu vas ou ce que tu essaies d'être, la solitude peut ronger ton cœur.

Les personnes seules ont besoin d'amour : d'un amour chaleureux, d'un amour constant, car seul l'amour peut venir à bout de la solitude.

Oui, les gens ont désespérément besoin d'être aimés ! Tout être humain a besoin d'être aimé par quelqu'un qui est important à ses yeux.

Quelle que puisse être la situation dans laquelle tu te trouves, il y a un amour qui est capable de te satisfaire pleinement. C'est un amour que tout être humain peut connaître. Quel est cet amour ? C'est l'amour de Dieu et de son Fils, Jésus-Christ.

La même jeune fille qui a écrit la lettre au sujet de la solitude a trouvé en Dieu et dans son amour le remède contre sa solitude. Voici ce qu'elle a encore écrit :

la croix

Dieu est amour, et c'est Jésus qui nous a montré l'amour de Dieu ... Il a quitté la gloire du ciel et s'est humilié en prenant la forme d'un homme ; il est venu en tant que Dieu marchant parmi les hommes, pour leur manifester son amour. Il a obéi à son Père en toutes choses jusqu'à la croix, mais le troisième jour, l'amour a brisé les liens de la mort avec la puissance de la résurrection ... Demande à Jésus de venir en toi maintenant et de te remplir de lui-même, de son amour et de sa miséricorde ... Il enlèvera ta solitude.

La plus belle histoire d'amour du monde

La Bible est la lettre d'amour que Dieu nous adresse

La plus belle histoire d'amour du monde se trouve dans la Bible. C'est une histoire vraie qui nous concerne, toi et moi, car c'est l'histoire de l'amour de Dieu pour nous.

Cette histoire débute par la création de l'homme. De toutes les créatures que Dieu a créées, l'homme occupe la position la plus élevée, parce qu'il a été créé « à l'image de Dieu ».

Dieu a donné à l'homme la capacité de choisir. Il pouvait choisir d'aimer Dieu et de lui obéir, ou il pouvait choisir de désobéir à Dieu et de suivre sa propre voie.

Nous savons ce qui s'est passé : l'homme a choisi de se rebeller contre Dieu et de suivre sa propre voie. C'est vrai non seulement pour le premier homme, Adam, mais pour chacun de nous. La Bible dit :

« [...] Chacun suivait SA PROPRE VOIE [...] » Ésaïe 53.6

notre rébellion

À cause de notre rébellion et de notre désobéissance, nous sommes séparés de Dieu et nous ne pouvons pas expérimenter son amour.

Non seulement nous sommes séparés de Dieu, mais nous avons de la difficulté à bien nous entendre les uns avec les autres. La raison en est bien simple : nous voulons tous n'en faire qu'à notre tête. Nous avons tous quelque chose en nous qui dit : « Je veux faire comme bon me semble ; je veux faire ce que j'ai envie de faire. »

L'égoïsme est la volonté propre résident dans le cœur de tout être humain, et sont à l'origine de tous nos problèmes. Ils causent plus de problèmes familiaux et détruisent plus de mariages que n'importe quel autre fléau.

Aussi longtemps que nous suivons notre propre voie et que nous n'en faisons qu'à notre tête, nous ne pouvons expérimenter l'amour de Dieu. Cependant, Dieu nous aime toujours et cherche à nous attirer à lui. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il a envoyé son Fils dans le monde.

Jésus nous a aimés au point de mourir pour nous

Jésus a choisi de donner sa vie pour nous

Bien qu'il fût le Fils de Dieu, Jésus a choisi de donner sa vie pour nous. Personne ne la lui a enlevée. Il a choisi de la donner. « Personne ne me l'ôte, mais je la donne de moi-même ; j'ai le pouvoir de la donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre [...] (Jean 10.18). »

La mort que Jésus-Christ a soufferte était une mort cruelle et honteuse. En effet, des soldats romains ont enlevé à Jésus sa tunique et lui ont lié les mains à un poteau. Jésus a été battu avec un fouet fait de lanières en cuir, dont les extrémités étaient garnies de pointes de métal que les soldats y avaient attachées.

une couronne d'épines

Quand on a battu Jésus avec ce fouet, les pointes de métal acérées ont déchiré sa chair, et son dos est devenu une masse sanglante. Les hommes se sont moqués de lui, lui ont craché dessus et ils ont placé une couronne d'épines sur sa tête. On l'a obligé à porter une lourde croix jusqu'à l'endroit de sa crucifixion.

Jésus a été crucifié dans un lieu appelé le Calvaire. Ses mains et ses pieds ont été cloués sur le bois, et deux bandits ont été crucifiés avec lui, l'un à sa droite et l'autre à sa gauche. Ces hommes étaient très méchants et ils mouraient pour leurs péchés. Jésus, cependant, n'avait en lui aucun péché, mais il mourait pour nos péchés.

Pourquoi Jésus a-t-il dû mourir ?

Beaucoup de gens ne comprennent pas pourquoi Jésus a dû mourir sur la croix. Ils disent : « Pourquoi Dieu ne pouvait-il pas tout simplement nous pardonner ? Pourquoi Jésus a-t-il dû mourir ? »

La raison pour laquelle Dieu ne pouvait pas « tout simplement nous pardonner », c'est que Dieu est le juste Juge de l'univers et que nous avons enfreint ses lois. Dieu a dit : « L'âme qui pèche, c'est celle qui mourra [...] (Ézch. 18.20). »

Nous avons péché

Nous avons péché ; c'est pourquoi nous méritons de mourir. Pourtant, Dieu nous aime et désire nous pardonner, mais il ne peut être injuste. Dieu fait toujours ce qui est juste. La Bible dit que « l'Eternel est juste dans toutes ses voies [...] (Ps. 145.17). » À cause de cela, Dieu ne peut pas passer par-dessus nos péchés ou faire semblant de les ignorer.

De quelle façon Dieu a-t-il pourvu à notre salut, tout en exerçant sa justice ? Il a fait cela en prenant notre punition sur lui et en payant la peine de nos péchés.

On amena un jour un vieil homme dans une salle de tribunal. Il était accusé d'avoir volé du pain. Le juge lui demanda s'il était coupable. Le vieil homme reconnut sa culpabilité, mais ajouta : « J'ai volé ce pain parce que j'avais faim. »

le juge

Le juge était un homme sage et bon, qui aimait les gens. Il dit à l'homme : « Monsieur, je sympathise avec vous, mais nous ne pouvons pas permettre aux gens de voler parce qu'ils ont faim. Vous avez enfreint la loi, et vous devrez payer une amende ou aller en prison. »

Le vieil homme hocha la tête et répondit : « Je n'ai pas d'argent. »

Alors le juge fit une chose merveilleuse. Il enleva sa robe de juge, la déposa sur une chaise et descendit rejoindre l'homme. Mettant sa main sur l'épaule de l'homme, il lui dit : « En ma qualité de juge, je dois vous condamner, mais en tant qu'ami, je veux payer l'amende pour vous. » Le juge plongea la main dans sa poche et paya l'amende du vieil homme.

Nous sommes comme ce vieil homme qui avait enfreint la loi et qui ne pouvait pas payer l'amende. Nous avons transgressé les lois saintes de Dieu et nous méritons d'être punis. Toutefois, le Fils de Dieu nous a tant aimés qu'il a déposé sa robe de juge et qu'il est venu dans le monde mourir sur la croix pour expier nos péchés.

La vérité la plus merveilleuse que contienne la Bible, c'est que le Fils de Dieu nous a tant aimés qu'il a quitté le ciel, qu'il est devenu homme et qu'il est mort sur la croix pour expier nos péchés.

Dans la croix, nous voyons la justice de Dieu et son amour

Étant donné que Jésus-Christ a payé la peine de nos péchés, Dieu peut nous pardonner en toute justice lorsque nous plaçons notre foi en Christ comme notre Sauveur. Dieu ne ferme pas les yeux sur nos péchés et il ne fait pas semblant de les ignorer, mais il les pardonne parce qu'il voit le sang de Jésus-Christ qui a été répandu pour eux.

Nous ne devrions jamais douter de l'amour de Dieu pour nous. Il nous a démontré son amour en donnant son Fils bien-aimé qui est mort pour nous.

Pourquoi n'expérimentons-nous pas l'amour de Dieu ?

Si Dieu nous aime tant, pourquoi alors n'expérimentons-nous pas son amour ? La raison pour laquelle nous ne connaissons pas l'amour de Dieu, c'est que nous sommes séparés de lui. Pour avoir la vie de Dieu et connaître son amour, nous devons « naître de nouveau ». Jésus a dit :

« [...] Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. » Jean 3.3.

Que veut dire « naître de nouveau » ? Cela veut dire naître dans la famille de Dieu par une nouvelle naissance spirituelle. Nous ne pouvons pas naître de nouveau physiquement, mais nous pouvons le faire spirituellement. Pour naître de nouveau, nous devons nous repentir de nos péchés et accepter le Seigneur Jésus comme Sauveur.

C'est quoi se repentir ?

Se repentir signifie faire volte-face

Se repentir signifie faire « volte-face ». Et la raison pour laquelle nous devons faire volte-face, c'est que nous avons marché sur la mauvaise voie. En effet, nous n'avons pas suivi la voie de Dieu, mais nous avons suivi notre propre voie. La Bible dit : « [...] Chacun suivait sa propre voie [...] (És. 53.6). »

Quand nous suivons notre propre voie et que nous faisons ce que bon nous semble, nous ne pouvons pas expérimenter l'amour de Dieu. Voilà pourquoi la Bible dit que nous devons nous repentir ou faire volte-face.

La repentance ne consiste pas à verser d'abondantes larmes au sujet de nos péchés. Beaucoup de gens pleurent et crient à Dieu, sans pour autant se repentir. La repentance ne consiste pas non plus à s'abstenir de manger ou à mortifier son corps. Personne ne peut se débarrasser de ses péchés en faisant ces choses.

La repentance, ce n'est pas non plus se contenter de regretter ses péchés. Un homme emprisonné peut éprouver du regret de devoir souffrir pour le mal qu'il a fait. Cependant, si on le relâchait, il retournerait à ses vieilles habitudes.

La repentance, n'est pas de la peur. Il arrive parfois, dans des moments de grand danger, que des hommes habitués à blasphémer deviennent doux comme des moutons et implorent la miséricorde de Dieu. Cependant, une fois le danger passé, ils retournent à leurs blasphèmes. Ils ne se sont pas repentis.

La repentance, est une « volte-face ». C'est se rendre compte qu'on a fait mal, c'est être assez honnête pour l'admettre et c'est être suffisamment sensible pour s'en détourner. Cette action peut se faire à un moment précis dans le temps.

La repentance, est un changement dans ton cœur, qui produit un changement dans tes actions. Il y a une chose qui aide à produire ce changement en nous, et c'est le fait de prendre conscience que ce sont nos péchés qui ont cloué Jésus sur la croix. Un homme a raconté comment, jeune garçon, il en est venu à se repentir d'avoir volé :

J'ai été élevé par ma grand-mère, qui était une chrétienne admirable. Elle m'aimait, et je l'aimais. Cependant, jeune garçon, j'avais la mauvaise habitude de voler. Nous étions pauvres, et je dérobais des choses qui ne m'appartenaient pas. Ma grand-mère avait beau me punir pour ce péché, je n'en continuais pas moins à voler. Quand je voyais quelque chose, je le voulais et ... je le prenais.

Un jour, ma grand-mère m'appela, et me dit : « Fiston, j'ai passé mon temps à te punir pour ta mauvaise habitude et cela ne semble pas avoir donné grand-chose. Je t'aime trop pour te laisser continuer sur cette voie. La prochaine fois que tu reviendras à la maison avec un objet qui ne t'appartiendra pas, je prendrai une de ces aiguilles à tricoter et je la chaufferai à blanc dans le feu. Ensuite, j'en brûlerai ta main voleuse, au point que tu ne pourras jamais l'oublier. »

Pendant un bon moment, je ne volai rien. Je savais, en effet, que ma grand-mère ne parlait pas en l'air. Toutefois, avec le temps, je repris mes vieilles habitudes. Je rentrais à la maison, les poches pleines à craquer. Ma grand-mère s'en aperçut, mais ne dit rien au début. Finalement, toutefois, elle ne put le supporter davantage.

« Vide tes poches ! » ordonna ma grand-mère. J'obéis, et il en sortit un couteau, deux balles, une toupie, une gomme à effacer et quelques pièces de monnaie.

« Fiston, d'où viennent ces objets ? » Pas de réponse. De nouveau elle demanda : « Où t'es-tu procuré ces objets ? » Toujours pas de réponse. « Bon, alors je vais faire ce que j'avais prévu de faire », dit ma grand-mère.

Elle prit une aiguille à tricoter et la plongea dans le feu. Quand elle fut rouge, elle m'appela et dit : « Fiston, donne-moi ta main. »

Je tremblais en tendant la main, mais je savais que j'étais dans mon tort et que je méritais ce qui allait venir. Puis, ma grand-mère s'arrêta un instant et dit : « Fiston, afin que tu puisses comprendre le sérieux de ta méchanceté, que tu puisses t'en imprégner et ne jamais l'oublier, et que tu en sois guéri, quelqu'un doit être puni pour l'exemple. Regarde maintenant. »

elle ouvrit sa propre main

En disant cela, elle ouvrit sa propre main, retira rapidement l'aiguille à tricoter du feu et la plaqua sur sa paume délicate.

Un léger grésillement, une légère odeur de brûlé, un peu de fumée : ce fut tout. Elle retira l'aiguille et étendit sa main en disant : « N'en détourne pas les yeux. »

Cette expérience fut suffisante pour m'arrêter à jamais de voler. À partir de ce jour, je pris conscience de la gravité de mon offense et de ce qu'elle coûtait à une personne qui m'aimait si tendrement et que j'aimais.

Qu'est-ce qui a produit un changement dans le cœur de ce garçon ? C'était de voir à quel point sa grand-mère l'aimait et à quel point elle avait souffert pour lui.

Quand nous voyons combien Christ nous a aimés

Quand nous voyons combien Christ nous a aimés et ce qu'il a souffert pour nous, un changement d'attitude se produit au fond de notre cœur. Il n'y a pas de plus grand amour que l'amour que Christ a pour nous.

La Bible dit :

« Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. » Jean 15.13

Quelle sera ta réponse ?

Dans sa Parole, Dieu nous dit que tous ceux qui se repentent et acceptent Christ comme leur Sauveur vivront avec lui éternellement dans cet endroit merveilleux qu'on appelle le ciel. D'autre part, la Bible déclare nettement que Dieu a préparé une place pour ceux qui ne veulent pas l'aimer et lui obéir. L'enfer est le monde éternel de ceux qui sont rebelles et désobéissants.

Si tu te rends compte que tu as suivi la mauvaise voie, il n'y a qu'une chose à faire : fais volte-face et change de direction. Peut-être diras-tu que tu ne ressens pas grand-chose, mais Dieu ne nous demande pas d'attendre la manifestation de quelque sentiment extraordinaire. Il nous dit de venir à lui maintenant.

Peut-être diras-tu : « Mais comment Dieu m'accueillera-t-il après la manière dont je l'ai traité ? » Si tu te tournes vers lui, sincèrement repentant, il t'accueillera avec amour et compassion. Le Seigneur Jésus a exprimé cela clairement dans une des plus belles histoires de toute la Bible. Nous la connaissons comme l'histoire du fils prodigue. Nous lirons un peu entre les lignes, pour nous permettre de mieux comprendre l'histoire.

Le fils prodigue

(voir Luc 15.11-24)

Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : « Mon père donne-moi la part de bien qui doit me revenir. »

« Papa, j'aimerais bien recevoir ma part de ta fortune.

- Pourquoi, mon fils ? Quelque chose ne va pas ?

- Non, pas vraiment, mais j'en ai assez de cet endroit. Je veux voler de mes propres ailes. Je veux être libre. »

le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné

Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné.

En quittant la maison, il rencontra un étranger à la grille de la propriété, qui le salua et lui demanda : « Comment t'appelles-tu, fils ? »

Le fils répondit : « Je m'appelle Jacques. Et vous, comment vous appelez-vous ?

- Eh bien, certains m'appellent le diable, mais je n'aime pas ce nom ; d'ailleurs, je ne ressemble pas au diable, n'est-ce pas ?

- Oh non, répondit Jacques, vous semblez être un homme distingué.

- Eh bien, je le suis, fils. Je compte beaucoup d'amis parmi les gros bonnets. Je les ai aidés à faire fortune. En passant, où t'en vas-tu ?

- Oh, je compte me payer une bonne dose de bon temps. J'ai demandé à mon père de me donner mon héritage, afin que je puisse aller dans le monde et faire ce qui me plaît.

- C'est la décision la plus intelligente que tu aies jamais prise, fils. Tu n'as qu'une vie à vivre et tu dois saisir tout ce qu'elle a à te donner. Si tu cherches à passer du bon temps, je suis l'homme qu'il te faut. Je t'emmènerai là où ça bouge vraiment et je te présenterai à quelques-uns de mes amis. »

Dans un pays lointain, le diable présenta Jacques à quelques nouveaux amis : « Eh ! les gars ! je veux que vous fassiez la connaissance de Jacques.

- Salut, Jacques.

- Eh ! les gars, Jacques a le portefeuille bien garni et il veut se payer du bon temps !

une soirée du tonnerre ce soir

- Ah ! Jacques ! Je suis bien content de te connaître ! Tu es tout à fait le gars que nous cherchons. Nous organisons une soirée du tonnerre ce soir ; nous voulons que tu viennes et que tu sois l'invité d'honneur. (Nous voulons aussi que ce soit toi qui paies !) »

Là-bas il dissipa son bien en vivant dans la débauche. Lorsqu'il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouyer dans le besoin.

Jacques dépensa tout son argent et il dut chercher de l'aide auprès de quelques amis.

« Jean, je suis comme qui dirait à sec. Pourrais-tu me prêter une centaine de dollars ?

- Désolé, Jacques, mais je suis moi-même plutôt fauché. J'aimerais pouvoir t'aider, mais tu sais comment vont les choses. »

Jacques s'en fut trouver un autre ami. « Michel, tu sais que j'ai payé la note pour toutes ces soirées que nous avons eues. Maintenant je suis fauché. Pourrais-tu me prêter un peu d'argent ?

- Je suis désolé d'apprendre que tu es sans le sou, Jacques, mais je ne peux pas t'aider, car je dois moi-même penser à mes propres intérêts. »

Jacques décida donc d'aller trouver le barman pour voir si ce dernier ne pourrait pas lui prêter de l'argent. « M. le barman, vous savez que j'ai dépensé de grosses sommes d'argent dans votre bar. Aujourd'hui j'ai besoin d'un petit coup de main. Pourriez-vous me prêter un peu d'argent, le temps que je trouve un emploi ? Je vous rembourserai. »

- Désolé, fiston, mais mon métier n'est pas de prêter de l'argent. Si je devais prêter de l'argent à tous les bons à rien de ton espèce, qui dépensent sans compter, je me retrouverais à l'assistance publique.

- Bon ... Pourriez-vous juste me laisser manger ici pour un bout de temps ? Je vous paierai dès que je pourrai. »

- Je regrette, fiston : pas d'argent, pas de nourriture. Les affaires sont les affaires. »

Il alla se mettre au service d'un des habitants du pays, qui l'envoya dans ses champs garder les pourceaux. Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait.

« Monsieur, j'ai besoin d'un emploi.

- Je regrette, jeune homme, mais je ne peux pas t'engager. Nous vivons une famine, et les temps sont durs.

- Monsieur, il faut absolument que je travaille. Peu importe ce que vous me payerez, pourvu que vous me donniez quelque chose à manger. Je n'ai pas mangé depuis deux jours ... Je ferai n'importe quoi.

- Eh bien, si tu le prends comme ça, je te donnerai quelque chose à faire. J'ai quelques pourceaux à garder. Si tu fais du bon travail, je ferai mon possible pour te donner quelque chose à manger. »

garder les pourceaux

Pendant qu'il gardait les pourceaux, Jacques se mit à penser : « Quel imbécile j'ai été. J'ai quitté un bon foyer où j'avais tout ce que je pouvais désirer. Maintenant j'ai dépensé tout mon argent et j'ai tellement faim que je serais bien capable de manger la nourriture que je jette aux cochons. »

Étant rentré en lui-même, il dit : « Combien d'employés chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je me lèverai, j'irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils ; traite-moi comme l'un de tes employés. »

« Oh ! comme j'aimerais être à la maison ! Les employés de mon père sont mille fois mieux traités que moi. Ils ont de bonnes maisons et de la nourriture en abondance, alors que moi je meurs de faim. Je me demande si mon père voudra jamais me pardonner, après la vie que j'ai menée. Je ne suis plus digne d'être son fils. Je serais déjà bien content de n'être qu'un de ses employés. Je crois que je vais retourner chez moi et lui dire quel fou j'ai été. Je lui demanderai de me pardonner et de me permettre d'être un de ses employés. »

son père le vit et fut ému de compassion

Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa.

Quand Jacques fut en vue de sa bonne vieille maison, son père l'aperçut et se dit : « Oh ! Je me demande si ce n'est pas Jacques. En tout cas ça lui ressemble. Oui, c'est lui ! Je reconnais sa façon de marcher. » Le père courut à sa rencontre, le prit dans ses bras et lui dit :

« Ah ! mon fils, tu es revenu ! »

Les larmes aux yeux, Jacques répondit : « Papa, j'ai tellement honte de moi. J'ai péché contre Dieu et contre toi. Je ne suis plus digne d'être appelé ton fils, mais si tu me le permets, je serai comme l'un de tes employés. »

Toutefois, le père ne sembla même pas avoir entendu Jacques. Il s'exclama :

« Mon fils, mon cher fils, tu es à la maison ! Je ne peux pas y croire ! Serviteurs, apportez vite la plus belle tunique que je possède et revêtez-en mon fils. Mettez-lui un anneau au doigt et des chaussures aux pieds. Amenez le veau gras, tuez-le et organisons une fête pour célébrer son retour, car mon fils était mort et il est revenu à la vie. Il était perdu, et il est retrouvé. »


Jésus nous a laissé cette belle histoire pour nous montrer comment Dieu nous aime et comment il nous recevra lorsque nous irons à lui. La question est celle-ci : Où es-tu ? Es-tu dans le « pays lointain », éloigné de la maison du Père ? Pourquoi ne pas retourner à sa maison ?

Tu n'as pas à prononcer de prières compliquées. Dieu aime un langage simple qui vient du cœur. Dis-lui simplement : « Père, j'ai péché contre toi. J'ai été égoïste et rebelle, mais je rentre à la maison chez toi. S'il te plaît, pardonne-moi mes péchés au nom de Jésus. »

^haut

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