en vertu d'un accord spécial avec
La Vie Nouvelle en Jésus-Christ, cours 1
en vertu d'un accord spécial avec
« Dieu […] annonce maintenant à tous les hommes en tous lieux, qu’ils ont a se repentir. » Actes 17.30
Leçon 7 : Que dois-je faire pour être sauvé ? 1re partie
Cher ami,
Le fait que Jésus-Christ est mort pour nos péchés et qu’il est ressuscité signifie que Dieu a pourvu au salut de chaque personne. Mais il doit y avoir une réponse de notre part. Les mots qui expriment le mieux ce que nous devons faire sont les suivants :
NOUS REPENTIR
CROIRE
RECEVOIR.
Dans cette leçon, nous apprendrons ce que signifie se repentir. Dans la prochaine leçon, nous verrons ce que signifie croire et recevoir.
Ce que signifie se repentir
Se repentir signifie « faire demi-tour ». La raison pour laquelle nous avons besoin de « faire demi-tour », c’est que nous ne suivons pas le bon chemin. Nous ne suivons pas le chemin de Dieu. Nous suivons plutôt notre propre voie. La Bible dit :
« […] Chacun suivait SA PROPRE VOIE […]. » Ésaïe 53.6
Comme nous nous sommes éloignés de Dieu, que nous vivons égoïstement et que nous suivons notre propre voie, nous devons « faire demi-tour » si nous voulons être sauvés. Jésus a dit :
« […] Si vous ne vous repentez, vous périrez tous également. » Luc 13.5
Se repentir, ce n’est pas pleurer abondamment sur nos péchés. Beaucoup de gens pleurent et crient à Dieu, mais ne se repentent pas pour autant. Se repentir, ce n’est pas non plus se priver de nourriture et châtier son corps. Personne ne peut se débarrasser de ses péchés de cette façon.
Se repentir, ce n’est pas seulement regretter nos péchés. Un prisonnier pourrait regretter d’avoir à souffrir pour ses crimes. Mais s’il était libéré, il retournerait à ses mauvaises habitudes.
La repentance, ce n’est pas non plus de la crainte. Parfois, dans une période de grand danger, des hommes qui étaient habitués à jurer peuvent se taire ou même implorer la miséricorde de Dieu. Mais lorsque le danger est passé, ils se remettent à jurer. Ils ne se sont pas repentis.
Se repentir, c’est « faire demi-tour ». Cela peut ne prendre qu’un seul instant. Lorsque vous dites :
« Je vois que je n’ai pas suivi la bonne voie. Par la grâce de Dieu, je veux me détourner de mes péchés et commencer à obéir à Dieu » ; c’est cela la repentance. David a fait preuve d’une vraie repentance quand il a dit :
« Je réfléchis à mes voies, et je dirige mes pieds vers tes préceptes. » Psaume 119.59
Nous comprendrons mieux pourquoi la repentance est nécessaire au salut si nous considérons l’illustration suivante. Imaginons un roi sage et bon qui règne sur son royaume avec amour et bonté. Un jour, sans raison apparente, certains sujets du roi se rebellent contre lui. Ils prennent les armes et cherchent à le détrôner. Ils essaient également d’entraîner les autres dans leur rébellion.
À cause de leurs actes, ces rebelles méritent d’être mis à mort, mais ce roi, dans sa grande miséricorde, décide de leur accorder le pardon. Le roi émet une proclamation selon laquelle tous ceux qui, avant un certain temps, déposeront les armes, viendront vers lui et confesseront leurs offenses, seront pardonnés et retrouveront leurs privilèges de citoyens. Ceux qui refuseront cette offre, seront mis à mort.
Nous sommes comme ceux qui se sont rebellés contre leur roi, car nous nous sommes rebellés contre Dieu. La Bible parle de « l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » (Éphésiens 2.2). Cet esprit, c’est l’esprit qui dit : « Je n’obéirai pas à Dieu ! Je ferai ce que je veux faire. » Nous retrouvons cette attitude dans le cœur de tout être humain.
Certaines personnes s’opposent activement et ouvertement à Dieu. D’autres laissent simplement Dieu en dehors de leur vie. Ils mènent leur vie, leurs affaires et leur foyer comme si Dieu n’existait pas. Dans les deux cas, la racine du problème est la même : une attitude de rébellion contre Dieu.
Dieu veut nous pardonner et nous amener dans le royaume de son Fils. Cela veut dire venir sous l’autorité de Jésus-Christ. Auparavant, nous faisions ce que nous voulions, mais une fois que nous sommes sauvés, nous devons nous soumettre à Jésus-Christ comme Seigneur et Roi.
Une personne peut-elle être pardonnée de ses péchés et amenée dans le royaume de Jésus-Christ tout en étant encore rebelle dans son cœur ? Non, elle ne le peut pas. Il n’y aura pas de rebelles dans le royaume de Jésus-Christ. Si nous voulons faire partie de son royaume, nous devons abandonner notre rébellion et venir au Seigneur en lui demandant humblement pardon. Si nous le faisons, nous verrons qu’il est miséricordieux et tout disposé à nous pardonner. La Bible dit :
« Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme d’iniquité ses pensées ; qu’il retourne à l’Éternel, qui aura pitié de lui, à notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner. » Ésaïe 55.7
La repentance nous prépare recevoir le pardon de Dieu
La repentance est nécessaire au salut, parce que c’est la condition pour recevoir le pardon de Dieu. Dieu ne peut pas pardonner à quelqu’un tant que celui-ci ne veut pas abandonner sa rébellion et qu’il n’a pas l’intention de réformer ses voies.
Le gouverneur d’un certain état s’inquiétait du sort des prisonniers détenus dans les prisons de l’État. Il décida de visiter personnellement les prisons afin de se rendre compte par lui-même de leurs conditions de détention. Il s’habilla de façon à ce que personne ne le reconnaisse et demanda aux employés de ne pas révéler son identité.
Le gouverneur s’intéressa particulièrement à un jeune homme qui avait été condamné à la prison à vie pour meurtre. Il demanda au jeune homme s’il aimerait recouvrer sa liberté.
« J’aimerais certainement sortir d’ici, répondit le jeune homme, mais j’ai bien peur que cela ne se produise jamais. »
Le gouverneur lui demanda ensuite : « Dis-moi, si tu étais libre, quelle serait la première chose que tu ferais ? »
Le visage du jeune homme prit un aspect menaçant. Ne sachant pas à qui il s’adressait, il dit d’un ton renfrogné : « Si jamais je sors d’ici, la première chose que je ferai, ce sera d’étrangler le juge qui m’a envoyé ici ! »
Le gouverneur, qui avait le pouvoir de gracier ce jeune homme, ne s’attendait pas à ce genre de réponse. Il s’en alla tristement. Il savait qu’il ne pouvait pas gracier quelqu’un qui ne s’était pas repenti de sa faute, mais qui insistait plutôt pour continuer à faire les mêmes choses qu’il avait faites auparavant.
Se repentir, c’est plus que regretter ses péchés. C’est les regretter suffisamment pour s’en détourner, quel qu’en soit le coût. Par nous-mêmes, nous ne sommes peut-être pas capables d’abandonner certains péchés, mais si nous voulons y renoncer, Dieu nous en donnera les moyens.
La repentance nécessite une conviction de péché
Une des choses qui nous empêchent le plus d’être sauvés, c’est que nous ne voyons pas que nous sommes des pécheurs et que nous avons besoin d’un Sauveur. Comme Dieu nous aime, il a envoyé le Saint-Esprit dans le monde pour convaincre les gens de leurs péchés et leur montrer leur besoin de Jésus-Christ. Le Seigneur Jésus a dit :
« Et quand il [le Saint-Esprit] sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement. » Jean 16.8
En plus de ces leçons, nous étudions également les dix commandements. Les commandements de Dieu forment une loi, tout comme les différents maillons d’une chaîne forment une chaîne. Pour briser la chaîne, vous n’avez pas besoin de briser chacun des maillons. Vous n’avez qu’à en briser un seul. De même, si vous enfreignez un des commandements de Dieu, vous avez enfreint sa sainte loi. La Bible dit :
« Car quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous. » Jacques 2.10
Arrêtez-vous pour réfléchir aux questions importantes suivantes : Êtes-vous coupable d’avoir enfreint la sainte loi de Dieu ? Vos péchés vous troublent-ils ? Si oui, n’oubliez pas ceci : Dieu vous parle avec amour. Il veut que vous vous tourniez vers lui avant qu’il ne soit trop tard.
Si nous disons que nous ne voyons rien de mal en nous, nous nous trompons nous-mêmes. La Bible dit :
« Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. […] Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le [Dieu] faisons menteur, et sa parole n’est point en nous. » 1 Jean 1.8, 10
Dieu veut que nous prenions sur nous-mêmes l’entière responsabilité de nos péchés, sans chercher d’excuses, ni essayer d’en rejeter le blâme sur quelqu’un d’autre. Nous devons être honnêtes devant Dieu et dire : « Seigneur, je ne veux plus essayer de trouver des excuses. Je me présente devant toi comme un pécheur méritant entièrement ta colère et ta condamnation. »
La repentance nécessite un regret pour le péché
Tout péché est fait contre Dieu. Quand nous volons, nous péchons contre celui que nous volons, mais nous péchons également contre Dieu qui a dit : « Tu ne déroberas point. » Quand nous mentons, nous péchons contre Dieu qui a dit : « Tu ne porteras point de faux témoignage. » Quand nous employons improprement le nom de Dieu, nous péchons contre Dieu qui a dit : « Tu ne prendras point le nom de l’Éternel, ton Dieu, en vain. » La repentance nécessite un profond regret pour les nombreux péchés que nous avons commis contre Dieu.
La repentance touche non seulement notre relation avec Dieu, mais aussi celle avec les autres. Nous devons être prêts à réparer nos torts. Le nouveau chrétien qui va trouver ceux qu’il a offensés et qui demande humblement pardon trouvera non seulement de la joie, mais il sera aussi un puissant témoin pour son Sauveur.
La repentance nécessite un changement dans notre attitude
Se repentir, ce n’est pas seulement changer certaines de nos habitudes. Cela nécessite un changement dans nos attitudes. Une chose qui nous aide à produire ce changement, c’est de voir que ce sont nos péchés qui ont obligé le Seigneur Jésus à aller à la croix.
Un chrétien a raconté comment, quand il était encore jeune garçon, il en était venu à se repentir de ses vols :
« C’est ma grand-mère qui m’a élevé. Elle était une bonne chrétienne. Elle m’aimait et je l’aimais aussi beaucoup. Mais quand j’étais jeune, j’avais la mauvaise habitude de voler. Nous étions pauvres, et je prenais des choses qui ne m’appartenaient pas. Ma grand-mère me punissait, mais cela ne changeait pas ma conduite. Quand je voyais quelque chose que je voulais, je le prenais.
« Un jour, ma grand-mère m’appela et me dit : « Mon garçon, je t’ai puni à propos de ce vol, mais cela ne semble pas avoir donné grand-chose. Je t’aime trop pour te laisser continuer ainsi. La prochaine fois que tu reviendras à la maison avec quelque chose qui ne t’appartient pas, je vais prendre une de ces aiguilles à tricoter et la rougir au feu. Puis je vais te brûler la main de manière à ce que tu ne l’oublies jamais. »
« Pendant longtemps, je ne volai plus rien. Je savais que ma grand-mère ferait ce qu’elle avait dit. Mais, un jour, je retombai dans mes vieilles habitudes. Je revins à la maison les poches bourrées. Ma grand-mère le remarqua, mais elle ne dit rien sur le coup. Finalement, elle ne put le supporter plus longtemps.
« Vide tes poches » m’ordonna-t-elle. Je le fis. Il y avait un canif, deux balles, une toupie, une gomme effacer et quelques sous.
« Mon garçon, où as-tu pris cela ? » Je ne répondis pas. « Dis-moi où tu as pris cela ? » Toujours pas de réponse. « Bon, alors je devrai faire ce que j’ai dit », continua ma grand-mère.
« Elle prit l’aiguille à tricoter en métal et la mit dans le feu. Quand elle fut rouge elle m’appela et dit : « Mon garçon, donne-moi ta main. »
« Je tremblais en lui tendant la main, mais je savais que j’étais en faute. Je savais que je le méritais. Puis ma grand-mère s’arrêta et me dit : « Mon garçon, afin que tu saisisses la gravité de ta mauvaise conduite, que tu comprennes et que tu n’oublies jamais, que tu en sois guéri, je dois te donner un exemple. Ouvre bien les yeux. »
« Elle ouvrit alors sa propre main et, retirant rapidement l’aiguille à tricoter du feu, elle la plongea dans sa propre paume.
« Un petit grésillement, une odeur légèrement âcre, un peu de fumée. Ce fut tout. Elle retira l’aiguille. Me montrant sa main, elle me dit : « Regarde-la bien. »
« Cela mit fin à mes vols. Dès ce jour, je me rendis compte de la gravité de mes offenses et de ce qu’il en avait coûté à quelqu’un qui m’aimait tant et que j’aimais aussi. »
Qu’est-ce qui enfonça cette aiguille rougeoyante dans la main de cette grand-mère ? N’étaient-ce pas les vols de ce garçon ? Et qu’est-ce qui enfonça les clous dans les mains et les pieds de Jesus-Christ notre Sauveur ? N’étaient-ce pas nos péchés ?
Nous n’haïrons pas nos péchés d’une sainte haine tant que nous ne verrons pas Jésus cloué la croix à cause d’eux. C’est en voyant le Sauveur crucifié, souffrant et mourant pour nos péchés, que nous aurons vraiment le cœur brisé cause de nos péchés et que, pour la première fois, nous saisirons la véritable signification de la mort de Jésus-Christ sur la croix. Nous pourrons alors dire avec l’apôtre Paul :
« Christ [le] Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi » (Galates 2.20).
Dieu nous ordonne de nous repentir
Dieu ordonne à tous les hommes, en tous lieux, de se repentir. Il les avertit du jugement qui vient. La Bible dit :
« Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils ont et se repentir, parce qu’il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice […]. » Actes 17.30, 31
Dieu dit que ceux qui se repentent de leurs péchés et qui acceptent Jésus-Christ comme leur Sauveur seront dans le ciel avec lui pour l’éternité. Le ciel est la demeure éternelle de tous ceux qui aiment le Seigneur Jésus et qui se soumettent à son autorité.
D’un autre côté, la Bible nous dit clairement que Dieu a préparé un endroit pour ceux qui ne l’aiment pas et qui ne veulent pas lui obéir. L’enfer est le séjour éternel des rebelles et des désobéissants. Dieu ne veut pas que qui que ce soit aille dans cet endroit. La Bible dit :
« Le Seigneur […] use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance. » 2 Pierre 3.9
En ce moment même, Dieu nous donne l’occasion de décider de notre avenir. Il dit à chacun de nous : « Qu’est-ce que tu choisis ? Veux-tu renoncer à ta rébellion et devenir un enfant obéissant, ou veux-tu continuer à te rebeller contre moi ? »
Vous direz peut-être que vous ne ressentez pas grand-chose, mais Dieu ne nous dit pas d’attendre quelque sentiment inhabituel. Il nous ordonne de nous repentir maintenant. Si vous êtes convaincu que vous n’êtes pas sur la bonne voie, faites demi-tour et dites à Dieu : « Je ne veux plus suivre le chemin du péché et de la rébellion, comme je l’ai fait auparavant. Je veux me détourner de mes péchés et mettre ma confiance en Jésus-Christ qui est mort pour moi. » Au moment où vous ferez cela, vous serez sauvé.
Vous êtes-vous vraiment repenti ?
La repentance est un changement d’attitude à l’égard du péché, de soi-même et de Dieu. Si vous voulez savoir si vous vous êtes repenti, vous pouvez le savoir de la façon suivante. Vous viviez autrefois dans le péché, et cela ne vous dérangeait pas. Peut-être y preniez-vous même un certain plaisir. Mais désirez-vous maintenant être délivré de vos péchés ?
Vous aviez auparavant confiance en vous-même. Vous vous imaginiez que vous étiez suffisamment bon pour aller au ciel tel que vous étiez. Vous considérez-vous maintenant comme un pécheur devant Dieu ?
Vous vous rebelliez autrefois contre Dieu : vous viviez comme si Dieu n’existait pas. Voulez-vous maintenant délaisser votre rébellion et laisser Dieu être Dieu dans votre vie ? Êtes-vous prêt à vous soumettre à lui pour faire sa volonté ? Voulez-vous vraiment le connaître ?
Si vous pouvez, en toute sincérité, répondre « Oui » à ces questions, vous vous êtes repenti. Votre repentance est une source de joie pour Dieu. La Bible dit :
« […] Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent. » Luc 15.10
Ci-dessous, vous trouverez l’histoire du fils prodigue. Cette belle histoire, qui est sortie des lèvres même du Seigneur Jésus, nous montre ce que signifie se repentir. Elle nous montre également avec quelle joie Dieu le Père nous recevra lorsque nous nous repentirons de nos péchés et irons à lui. Lisez-la dans un esprit de prière.
Le Fils Prodigue
« Il [Jésus] dit encore : Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : Mon père, donne- moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche.
Lorsqu’il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla se mettre au service d’un des habitants du pays, qui l’envoya dans ses champs garder les pourceaux. Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait.
Étant rentré en lui-même, il dit : Combien d’employés chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite-moi comme l’un de tes employés.
Et il se leva, et alla vers son père.
Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa. Le fils lui dit : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Mais le Père dit à ses serviteurs : Apportez vite la plus belle robe, et revêtez-le ; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds.
Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous ; car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir. » Luc 15.11-24
ne vous laissez pas tromper !
« Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c’est la voie de la mort. » Proverbes 14.12
Satan est le grand imposteur. Il trompe des millions de personnes en leur faisant mettre leur confiance en quelque chose d’autre qu’en Jésus-Christ et en son sang versé pour nos péchés. Considérons certaines des choses dans lesquelles les gens mettent leur confiance pour leur salut éternel :
Une foi facile.
Un nombre incalculable de personnes pensent qu’elles sont sauvées simplement parce qu’elles croient à certains faits concernant Jésus-Christ. Mais elles ne l’aiment pas et ne sont pas prêtes ni lui obéir ni à le suivre. Dans leur for intérieur elles aiment le monde et les choses du monde. Leur espérance du salut est une fausse espérance. La Bible dit :
« […] Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui. » 1 Jean 2.15
Les bonnes œuvres.
L’idée que le salut peut se mériter par les bonnes œuvres est bien enracinée en nous. Mais la Bible montre clairement que personne ne sera sauvé par ses bonnes œuvres. Nous sommes sauvés par la grâce de Dieu, non par nos bonnes œuvres. La Bible dit :
« […] Il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde […]. » Tite 3.5
Des parents chrétiens.
Beaucoup de gens fondent leur espérance du salut sur le fait qu’ils sont nés dans une famille chrétienne. Ils disent : « J’ai toujours été chrétien. » Mais cela est impossible. Personne ne naît chrétien. Personne n’a la vie spirituelle à sa naissance.
Pour devenir un enfant de Dieu, il faut naître de nouveau. Les paroles de Jésus concernant l’absolue nécessité de la nouvelle naissance s’appliquent à tout le monde, y compris ceux qui sont nés des meilleurs parents chrétiens. Le Seigneur Jésus a dit :
« […] Il faut que vous—qui que vous soyez—naissiez de nouveau. » Jean 3.7
Mener une bonne vie.
Certains de ceux qui ne sont pas sauvés mènent de bonnes vies. Cela est louable mais ne leur ouvre pas pour autant la porte du ciel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant les normes de justice de Dieu le sont au-dessus des nôtres. La Bible dit que toute notre « justice »—les meilleures choses que nous faisons—est comme un vêtement souillé aux yeux de Dieu. Le prophète Ésaïe a écrit :
« Nous sommes tous comme des impurs, et toute notre justice est comme un vêtement souillé […]. » Ésaïe 64.5
Le fait d’être baptisé et d’être membre d’une Église.
Plusieurs personnes pensent qu’elles sont sauvées parce qu’elles ont été baptisées et se sont jointes à une Eglise. Mais cela ne sauve pas. Nous devons naître de nouveau par l’Esprit de Dieu.
Le salut n’est pas dans une Église ou dans une organisation quelconque. La Bible dit que la vie éternelle est dans une personne : le Seigneur Jésus-Christ. La Bible dit :
« Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » Actes 4.12
