Bonjour !

Dieu désire que nous l’aimions et que nous trouvions notre joie en lui. Mais pour que je puisse trouver ma joie en lui, je dois savoir deux choses :

Je dois savoir que Dieu m’a pardonné.

Je dois savoir que Dieu m’aime.

Pensons à un père qui aime beaucoup son petit garçon. Le père possède une horloge de grande valeur et dit à son fils : « Surtout, ne joue pas avec mon horloge. Tu pourrais la briser. »

Le père s’en va. Le fils reluque l’horloge de son père et décide quand même de jouer avec elle, malgré l’interdiction. Et, comme il fallait s’y attendre, il la brise.

Quand le père revient, il ne tarde pas à constater que son horloge est brisée. Le fils reconnaît que c’est lui le fautif. Son père lui dit : « Tu m’as désobéi. Tu devras aller dans ta chambre et y rester jusqu’à ce que l’horloge soit réparée. »

Le fils n’est pas très heureux. Il sait qu’il a mal agi en désobéissant à son père. Pendant ce temps, le père non plus n’est pas heureux. Il aime son fils et ne supporte pas d’être séparé de lui. Mais il ne peut pas fermer les yeux sur la désobéissance de son fils.

Que fait le père ? Il se dit : « Je réparerai moi-même l’horloge. » Et, de fait, il la répare parfaitement, puis il va trouver son fils. À la vue de son père, le petit garçon éclate en sanglots et lui dit : « Papa, je regrette d’avoir brisé ton horloge. Je ne sais pas comment la réparer. »

Le père prend alors son fils dans les bras, le serre contre lui et l’embrasse, en disant : « Je te pardonne, fiston. Regarde : j’ai réparé moi-même mon horloge. »

Le fils peut maintenant trouver sa joie en son père. Il sait deux choses : il sait qu’il est pardonné et il sait quels sentiments son père éprouve à son égard. Il se dit : « Je ne savais pas que papa m’aimait tant. »

Même malgré le fait que nous désobéissons souvent à Dieu, il nous aime de tout son cœur. Il ne peut pas supporter l’idée que nous soyons séparés de lui, mais il doit régler le problème de nos péchés.

Dieu nous a donné Jésus pour être notre « Agneau ».

Dans l’Ancien Testament, Dieu a ordonné à son peuple d’apporter un animal—habituellement un agneau—comme sacrifice pour leurs péchés. Un homme apportait l’agneau au sacrificateur. Puis il posait la main sur la tête de l’agneau et disait quelque chose comme ceci : « J’ai péché, mais Dieu a permis à cet agneau de mourir pour mes péchés. » Ensuite, on tuait l’agneau et on répandait son sang.

Quelle leçon Dieu enseignait-il à son peuple ? Il lui enseignait que le péché était une chose si terrible, que quelque chose devait mourir pour les péchés de tous. La Bible dit :

« [...] sans effusion de sang il n’y a pas de pardon » (Hébreux 9.22).

Quand un agneau mourait pour les péchés d’une personne, c’était une « image » de la façon dont Jésus allait mourir un jour pour nos péchés. Quand Jésus est venu, Jean-Baptiste a dit de lui : « Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1.29).

Que voulons-nous dire quand nous disons que Jésus est « l’Agneau de Dieu » ? Nous voulons dire que Jésus est le parfait sacrifice pour les péchés de tous les êtres humains qui ont jamais vécu ou qui vivront jamais sur cette terre.

C’est comme si Dieu disait : « Pendant des milliers d’années, vous m’avez apporté vos agneaux. Maintenant je pourvois moi-même à l’Agneau pour vous. Je vous donne mon Fils pour qu’il soit votre “Agneau”. »

Le Seigneur Jésus est venu comme parfait sacrifice pour les péchés de tous les êtres humains. A-t-il accompli l’œuvre pour laquelle il est venu ? Oui. Il l’a accomplie parfaitement. Juste avant de mourir, il s’est écrié : « Tout est accompli ! » Il avait accompli l’œuvre pour laquelle il était venu.

Dieu nous pardonne tous nos péchés

Dieu nous pardonne nos péchés, non à cause de ce que nous faisons pour lui, mais à cause de ce que Christ a fait pour nous. Dieu nous dit : « Si vous croyez en mon Fils comme étant votre “Agneau”, je vous pardonnerai vos péchés pour toujours ! » En parlant du Seigneur Jésus, la Bible affirme :

« Tous les prophètes rendent de lui [Jésus] le témoignage que quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés. » (Actes 10.43)

Quand Dieu me pardonne mes péchés, c’est pour toujours. En effet, le pardon que Dieu m’accorde quand je reçois le Seigneur Jésus comme mon Sauveur est un pardon éternel. C’est le pardon de tous mes péchés passés, présents et futurs.

Vous pouvez vous demander : « Je peux comprendre que Dieu me pardonne mes péchés passés et présents, mais comment Dieu peut-il me pardonner mes péchés futurs : des péchés que je n’ai pas encore commis ? »

Dieu connaît tout : le passé, le présent et le futur. Il voit ma vie entière, depuis le commencement jusqu’à la fin. Dieu a donné son Fils afin qu’il meure pour tous mes péchés. Au moment où Christ est mort, combien de mes péchés se trouvaient dans le futur ? Tous mes péchés se trouvaient dans le futur à ce moment-là. Mais Dieu les voyait tous, et Christ est mort pour eux.

Dieu m’a pardonné tous mes péchés. Dieu ne tient absolument pas rigueur à ses enfants. Tous nos péchés ont complètement disparu de sa vue. Il nous assure qu’il ne s’en souviendra même pas :

« Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. » (Hébreux 10.17)

Que se passe-t-il quand je pèche après que je suis sauvé ?

Dès l’instant où j’ai reçu le Seigneur Jésus comme mon Sauveur, Dieu m’a donné un pardon éternel. Cela veut dire qu’il m’a pardonné tous mes péchés passés, présents et futurs. Dieu est mon Père céleste, et je suis son enfant pour toujours.

Quand je pèche maintenant, je ne perds pas ma relation avec mon Père céleste ; je suis toujours l’enfant de Dieu. Quand le petit garçon a brisé l’horloge de son père, il était toujours l’enfant de son père. Cependant, il a perdu la communion, c’est-à-dire la bonne entente qui existait entre lui et son père, et il en a été malheureux.

Le péché brise ma communion avec mon Père céleste ; je perds ma joie. Quand cela se produit, j’ai besoin d’une autre sorte de pardon, que nous appellerons le pardon relationnel.

Mon Père céleste m’a expliqué ce que je dois faire pour rétablir une bonne communion avec lui. Je dois lui confesser mon péché. La Bible dit :

« Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. » (1 Jean 1.9)

Si j’ai péché contre mon prochain, je dois aussi lui confesser ce que j’ai fait et lui demander pardon. Si je me suis mis en colère et si j’ai dit des paroles méchantes à quelqu’un, je dois lui demander pardon. Puis, je dois venir à Dieu en prière et lui dire à peu près ceci :

Quand dois-je confesser mon péché à Dieu ? Je dois le confesser aussitôt que je sais que j’ai péché. Je ne devrais pas remettre ma confession à plus tard, mais me tourner immédiatement vers mon Père céleste dans la prière et lui confesser mon péché. Quand je fais cela, il me pardonne instantanément.

Dieu éprouve une grande joie à nous pardonner.

Le Seigneur Jésus est venu nous dire et nous montrer que Dieu nous aime de tout son cœur. Jésus s’est servi d’histoires appelées « paraboles » pour nous aider à comprendre la vérité de Dieu.

En Luc, chapitre 15, Jésus a raconté l’histoire du « fils prodigue ». Le mot « prodigue » signifie désobéissant et gaspilleur. Dans cette histoire, le père représente Dieu le Père, et le fils prodigue nous représente, vous et moi.

Dans cette parabole, un homme avait deux fils. Le plus jeune des deux voulait quitter la maison et faire ce qui lui plaisait. Il a demandé à son Père de lui donner sa part d’héritage. Sans doute le père a-t-il supplié son fils de rester, mais son fils était déterminé à n’en faire qu’à sa tête.

Le Père a donné à son fils sa part de ses richesses. Ce dernier a pris ce que son père lui a donné et s’en est allé dans un pays lointain. Là il a dilapidé son héritage en vivant dans le péché.

Le fils a dépensé son argent en faisant ce qui est mal, à tel point qu’il ne lui restait plus un sou pour s’acheter de la nourriture. En outre, une famine sévissait dans le pays. Depuis bien longtemps, il n’avait pas plu, et les fermiers n’avaient pas pu faire pousser leurs produits agricoles.

Le fils s’est retrouvé dans une situation terrible. Il était sale et en haillons. Le seul travail qu’il a pu trouver était de garder les cochons. Il avait si faim qu’il était prêt à manger les carouges qu’il donnait comme nourriture aux cochons.

Un jour, il s’est mis à penser à la maison paternelle et à toutes les bonnes choses qui s’y trouvaient. Alors, il s’est dit : « Combien d’ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite-moi comme l’un de tes ouvriers. »

Il s’est levé et s’est mis en route pour retourner chez son père. C’est ce que la Bible appelle la « repentance ». La repentance est tout simplement un demi-tour. Quand vous découvrez que vous marchez sur la mauvaise voie, vous faites demi-tour et vous marchez vers Dieu. C’est ça, la repentance.

Sur le long chemin du retour, le fils s’est sûrement demandé comment son père allait l’accueillir. Se mettraitil en colère contre lui ? Lui interdirait-il de revenir à la maison après ce qu’il avait fait ?

Comment le père l’a-t-il accueilli ? Voici les propres paroles de Jésus : « Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et l’embrassa. »

Comment Dieu nous accueille-t-il ?

Peut-être croyez-vous que vous êtes sauvé, mais vous n’en êtes pas vraiment sûr. Ne continuez pas à vivre dans le doute. Réglez la question aujourd’hui même, une fois pour toutes. Dites au Seigneur : « Seigneur Jésus, je n’ai jamais vraiment cru en toi comme étant mon "Agneau", celui qui est mort pour tous mes péchés ; je le fais à présent. Je te reçois comme mon Sauveur maintenant ! »

Peut-être avez-vous placé votre confiance en Christ comme votre Sauveur il y a quelque temps déjà, sans toutefois vivre pour lui. Vous désirez revenir à Dieu, mais vous vous demandez comment il va vous accueillir. L’histoire du fils prodigue montre comment Dieu vous accueillera.

N’attendez pas plus longtemps. Venez à lui sans tarder. Venez tel que vous êtes. Vous découvrirez que Dieu est beaucoup plus aimable et plus tendre que vous ne pouviez l’imaginer. Il vous accueillera avec joie.

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Pour trouver ma joie en Dieu, je dois savoir que mes péchés me sont pardonnés, et je dois savoir ce que Dieu éprouve pour moi. Dieu m’a donné le Seigneur Jésus pour être mon « Agneau ». C’est parce que le Fils de Dieu est mort pour mes péchés, et que je l’ai reçu comme mon « Agneau » que Dieu m’a pardonné tous mes péchés : passés, présents et futurs. Le meilleur de tout, c’est que je sais ce que Dieu éprouve pour moi en ce moment. Il m’aime de tout son cœur !

« Seigneur Jésus, je crois que tu es assis à la droite de Dieu. Tu es mon grand Sauveur et mon Ami. Je veux être un vainqueur. S’il te plaît, aide-moi à être tout ce que tu veux que je sois. »

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