en vertu d'un accord spécial avec
Belles Histoires cours 2
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Leçon 2 : Une Journée de Lamentations
« Isabelle, mets ton ensemble rose aujourd’hui, car je veux laver le bleu », dit maman.
« Oh ! maman ! se lamente Isabelle, je n’aime pas ce vieil ensemble rose. »
« Il n’est pas vieux, Isabelle. Et puis, il te va très bien, dit maman. Dépêchez-vous, les enfants, le petit déjeuner est prêt. »
Quand Marc et Isabelle s’assoient à table, le garçon affiche un air sombre. « J’en ai assez de l’école, se lamente-t-il. Est-ce que je suis obligé d’y aller aujourd’hui ? »
« Bien sûr que tu dois y aller, répond papa. Ne fais pas d’histoires, sinon tu seras en retard. »
Mais, pendant tout le petit déjeuner, les enfants ne font que des histoires. Tout d’abord, Isabelle fait la moue parce qu’elle est obligée de boire son lait. Ensuite, Marc se plaint parce qu’il n’y a plus de ses céréales préférées et qu’il doit manger des flocons de maïs.
En route vers l’école, Marc voit certains de ses amis passer à vélo. « Tout le monde a un vélo, sauf moi », marmonne-t-il, en s’apitoyant sur lui-même.
« Moi non plus, je n’en ai pas, dit Isabelle, et chaque fois que je vais à l’école, j’ai les jambes fatiguées. Si on se plaignait en rentrant à la maison, maman et papa nous achèteraient peut-être des vélos. »
« Oui, peut-être, répond Marc. On pourrait toujours essayer. »
Cet après-midi-là, les enfants se dépêchent de rentrer chez eux après l’école.
« Maman, se plaint Isabelle, mes jambes sont fatiguées de marcher. Je veux un vélo pour aller à l’école. »
« Moi aussi, j’en veux un, dit Marc. Tous les autres garçons ont un vélo, et je ne vois pas pourquoi je n’en aurais pas un, moi aussi. »
D’un geste de la main, maman repousse les cheveux qui lui barrent les yeux. Elle semble fatiguée. « Ce n’est pas le moment de vous acheter des vélos, les enfants. Et je suis triste de vous entendre vous plaindre encore. Vous avez tant de choses pour lesquelles vous devriez être reconnaissants. La Bible dit, dans Psaume 103.2 : "Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits !" Cela veut dire que nous devrions nous souvenir de toutes les bonnes choses que Dieu nous donne et l’en remercier. »
Un peu plus tard, maman appelle les enfants. Elle tend à Marc un sac en papier plein de biscuits encore tout chauds et à Isabelle un livre de jeux. « Apportez cela à nos nouveaux voisins, au bas de la rue, dit maman. Donnez les biscuits à madame Morin et dites-lui que le livre est pour Robert. »
« Mais nous ne connaissons pas encore ces gens », réplique Marc.
« Aucune importance. Vous apprendrez bientôt à connaître Robert », dit maman, en les pressant de partir.
Quand les enfants arrivent chez madame Morin, celle-ci les conduit dans la chambre de Robert. Marc et Isabelle sont surpris de voir le garçon assis dans un fauteuil roulant. Il leur adresse un beau sourire, tout en les remerciant pour le livre de jeux.
« Votre maman était ici ce matin, et elle m’a appris vos noms et m’a dit que tu étais dans la même classe que moi, Marc. La seule différence, c’est que moi, je fais mes devoirs à la maison », dit Robert.
« Tu ne peux pas te lever du fauteuil ? » demande Isabelle, désolée.
« Oui, si quelqu’un m’aide, répond Robert. Mais, d’après le médecin, je serai bientôt capable de marcher seul. »
« Depuis combien de temps es-tu malade ? » demande Marc.
« J’ai été blessé dans un accident de voiture, il y a environ un an, répond Robert. Au début, je me suis beaucoup lamenté. Puis mon papa est tombé malade. Et savez-vous ce qu’il a dit avant d’entrer à l’hôpital ? »
« Quoi ? » demandent les enfants.
« Mon père m’a dit que la meilleure façon dont je pouvais aider maman pendant son absence, c’était d’être heureux et de ne pas me lamenter. Il a ajouté que, si je faisais des histoires parce que je devais rester assis dans ce fauteuil roulant, c’était comme si j’étais fâché contre Dieu et que je me plaignais de lui. J’essaie donc de ne pas me plaindre, mais parfois j’oublie. Alors, je demande au Seigneur Jésus de me pardonner et de m’aider à ne plus recommencer. »
« Oh la la ! dit Isabelle, je me suis beaucoup lamentée aujourd’hui, et je le regrette maintenant. »
« Moi aussi, je regrette de m’être lamenté, dit Marc. Au revoir, Robert, nous reviendrons te voir demain. »
Marc et Isabelle repartent chez eux en courant et mangent leur repas sans se plaindre. « Merci pour le bon repas, maman », dit Marc.
Isabelle se jette au cou de son père. « Je suis contente que tu ne sois pas à l’hôpital, papa. Merci pour tous mes vêtements, pour la nourriture, pour les jouets et… et… »
Papa et maman éclatent de rire. « Je vois que votre visite chez Robert vous a fait du bien, dit maman, et j’espère que votre "journée de lamentations" est terminée. »
« Oui, elle l’est, dit Marc. Robert nous a dit que, quand nous murmurons au sujet de la nourriture et de choses semblables, c’est comme si nous murmurions contre Dieu. »
« C’est bien vrai, dit papa. Vous rappelez-vous l’histoire de Moïse qui a conduit les enfants d’Israël à travers le désert ? Eh bien, un jour que les enfants d’Israël avaient faim, ils se sont mis à murmurer contre Moïse et Aaron. Alors Moïse leur a dit : "Ce n’est pas contre nous que sont vos murmures, c’est contre l’Éternel" » (Exode 16.8b).
« Voyez-vous, les enfants, tout ce que nous avons vient de Dieu. C’est lui qui fait pousser notre nourriture. C’est lui qui me donne la force de travailler pour que je puisse acheter les choses dont nous avons besoin. Or, dans la Bible, Dieu nous demande d’être heureux des choses que nous avons. Par conséquent, lorsque nous nous plaignons et que nous sommes insatisfaits, nous déplaisons à Dieu et nous l’attristons. »
« Je ne me plaindrai plus de n’avoir pas de vélo, dit Marc. Je suis heureux de pouvoir marcher jusqu’à l’école. J’espère que Robert pourra bientôt se joindre à nous. »
« Je suis contente d’avoir une Bible, dit Isabelle. Et je suis heureuse que Jésus soit mon Sauveur et que je puisse lui adresser des prières. »
Maman sourit. « J’ai pensé à un bon verset à apprendre ce soir, dit-elle. C’est Psaume 92.2a : "Il est beau de louer l’Éternel." »
« Je comprends ce que ça signifie, dit Marc. Je me sens bien maintenant, mais je ne me sentais pas bien quand je me lamentais. Je ne veux plus jamais vivre une autre "journée de lamentations". »
« Tu as raison, dit Isabelle. On éprouve bien plus de joie à être reconnaissant. »
Apprends ce verset par cœur :
Dans la prochaine leçon, une petite fille gâtée rend visite aux enfants, et les ennuis commencent.
Doigt n° 1 : J’AI PÉCHÉ
Te rappelles-tu ce que nous avons appris dans la dernière leçon ?
Lève la main et, en commençant par le pouce, pointe chaque doigt en disant tout haut :
J’ai péché.
Dieu m’aime.
Jésus est mort pour moi.
Je le reçois dans mon cœur.
J’ai la vie éternelle.
Maintenant, ferme tous tes doigts, à l’exception de ton pouce et de ton index. Pointe ton index vers le haut ; il pointe vers Dieu. Mais regarde ton pouce ! Il pointe dans une direction ÉLOIGNÉE de Dieu. Cela nous rappelle que nous nous sommes éloignés de Dieu. Nous avons dit et fait de mauvaises choses. J’ai péché. Tu as péché. Nous avons tous péché.
Ajoutons maintenant un verset biblique au doigt n° 1, c’est-à-dire le pouce.
Pointe ton pouce et dis : « J’AI PÉCHÉ. » La Bible dit : "Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu" (Romains 3.23). »
Répète ce verset jusqu’à ce que tu le saches par cœur.